Le meilleur imitateur de Michael Jordan? C’était Kobe Bryant.
Il n’est pas difficile de retrouver de vraies similitudes entre les jeux de Jordan et de Bryant. Et pour cause! Il y a trois ans, dans un entretien avec Howard Beck du Bleacher Report, Kobe Bryant racontait sa fascination pour Michael Jordan et la manière dont il avait bossé dur pour imiter les « moves de « His Hairness ». Basketsession a traduit en intégralité les propos du « Black Mamba »:
« J’ai copié presque 100% de sa technique. Je le voyais comme la somme de tous les autres grands arrières avant lui : les Jerry West, Pete Maravich, ou même des ailiers comme Elgin Baylor, David Thompson ou Julius Erving. Pour moi, Michael Jordan était le produit de toutes leurs techniques. Quand je regardais Michael jouer, je regardais surtout son footwork, les endroits du terrain depuis lesquels il attaquait. Comment est-ce qu’il avait réussi à attaquer de là ? Pourquoi avait-il attaqué de là ? Avant, j’avais du mal à shooter par-dessus des joueurs plus grands. Je me souviens avoir faire un pick-up game avec Richard Dumas quand j’avais 16 ans. Je n’arrivais pas à déclencher mon tir par-dessus lui. Il n’arrêtait pas de me contrer, putain. Donc je suis rentré chez moi et j’ai immédiatement regardé les Finales 1993, pour voir quelle technique Michael Jordan utilisait pour déséquilibrer Dumas et être capable de s’élever au-dessus de lui pour shooter. Je fais la même taille que Michael, donc je me suis demandé s’il y avait quelque chose que je faisais mal sur le plan technique et si je pouvais changer ça. […] J’ai beaucoup appris en faisant ça. C’est la même chose dans tous les métiers. Au cinéma, entre Hitchcock et Scorsese, ou même des choses comme ce que fait Damien Chazelle avec La La Land en s’inspirant d’autres comédies musicales. On trouve un dénominateur commun dans tout ça. Je crois que quand tu veux vraiment accomplir quelque chose, il faut étudier les grands qui sont passés avant toi. Il faut étudier leur technique, l’utiliser et essayer de la pousser aussi loin que possible ».