Entre fatigue mentale et déliquescence physique, Draymond Green revient sur l’impact de la crise sanitaire sur la NBA.
C’est un euphémisme de dire que Draymond Green sature de la crise sanitaire actuelle. « En règle générale, je me prends un jour pour aller à Aspen durant la saison, comme partir un jour à L.A pour me vider la tête, ce genre de choses. Maintenant tu n’as plus ces journées pour décompresser, tu ne peux pas faire un trip d’un jour comme ça, tu ne peux pas t’échapper. Même lors des jours de repos, tu dois aller au centre d’entraînement et te faire tester. Le simple fait de conduire au centre d’entraînement et de le voir, même si tu n’y vas pas pour bosser, c’est épuisant mentalement. C’est une saison très compliquée, pour ne pas dire plus, et les gars ont du mal » assure ainsi le leader vocal des Warriors. « Je ne vais pas jeter qui que ce soit en pâture, mais je parle d’une superstar en particulier, que je n’avais jamais vue hors de forme. À l’heure actuelle, il est hors de forme. Ce n’est pas Luka (Doncic) ou James Harden, et je n’avais jamais vu ce gars hors de forme, et quand nous l’avons joué, j’étais là : ‘Man, la bulle, putain ça a dû être dur’ et je comprends totalement. C’est brutal. Je ne veux pas passer pour ce gars privilégié qui se plaint alors qu’il gagne des millions, et tellement de gens ont perdu leur boulot et je ne considère pas comme acquis le fait d’avoir un boulot, mais cette saison est extrêmement difficile. Une journée normale en NBA c’est 4 à 6 heures. Là chaque jour c’est 10 à 12 heures. »