Giannis Antetokounmpo est un chic type. Et une rareté dans le monde d’aujourd’hui.
Dans le monde d’aujourd’hui, nombreux sont ceux à penser constamment que l’herbe est plus verte ailleurs. Un constat qui s’applique aux sportifs qui n’hésitent pas à changer d’équipes comme de chemises malgré de beaux discours de façade. Si Tim Duncan, Dirk Nowitztki et Kobe Bryant ont évolué toute leur carrière – et gagné des titres ! – avec la même franchise, les exemples inverses ne manquent pas, à commencer par LeBron James qui va toujours là où ses intérêts le guident, quitte à laisser exsangues des franchises qui avaient pourtant tout fait pour satisfaire ses énormes exigences.
Giannis Antetokounmpo fait résolument partie de la première catégorie de joueurs, celle en voie de disparition: les clubmen. Le Grec a prolongé pour cinq chez les Bucks et s’en explique. « C’est ici que je veux être. C’est ici que je veux élever mes enfants. Je me sens bien ici. Ma famille se sent bien ici donc ça me va. Je suis un homme de parole. C’est énorme. Je suis dans une équipe qui m’a fait confiance, qui a cru en moi, qui a pris soin de moi et de ma famille. J’ai toujours voulu leur rendre et c’est ce que j’essaye de faire depuis le premier jour. Il n’y aucun endroit où vous avez la certitude de gagner un titre. Mais je sais qui je suis et je suis un homme de parole. Ça me prendra dix ans, peut-être cinq ou peut-être même que je ne gagnerai jamais un titre. Mais quel que soit le scénario, je sais qui je suis, je connais mes valeurs et je reste attaché à ceux qui ont cru en moi. »
Une déclaration qui ne peut qu’être saluée et applaudie. Et qui permet sans doute de comprendre pourquoi il compte deux titres de MVP et James Harden aucun…