Kevin Durant est décidément un drôle de coco ! Faux comptes sur les réseaux sociaux, trolls divers, critiques envers les médias, jalousie envers ses partenaires, égo surdimensionné et perpétuelle impression d’être maltraité par ses pairs et les journalistes, la vie ne semble pas être un long fleuve tranquille pour le joueur des Nets.
Nous pourrions penser qu’avec un salaire mirobolant, deux titres NBA et autant de MVP des Finals, une médaille olympique, de juteux contrat publicitaire et des paniers en pagaille, Kevin Durant pourrait savourer son existence. Pourtant, entre le scandale de ses faux comptes sur les réseaux sociaux, ses brouilles avec Russel Westbrook et Draymond Green, sa propension à fustiger le soi-disant comportement des médias à son égard, « KD » démontre qu’il est un drôle de coco.
Lorsqu’il est arrivé à Golden State, les Warriors sortaient de la meilleure saison de l’Histoire et venaient de disputer deux finales consécutives – pour un titre. Stephen Curry venait d’obtenir – à l’unanimité ! – son second trophée de MVP et, pourtant, n’a pas hésité à s’effacer pour laisser Durant briller. Klay Thompson a accepté sans réchigner de passer de seconde à troisième option offensive et le front office n’a eu de cesse de chanter les louanges de leur nouvelle recrue. Pourtant, Kevin Durant a régulièrement critiqué les fans des Warriors – parce que ceux-ci, selon lui, aimait trop Curry plutôt que lui – et de fustiger les médias parce que ceux-ci ne le considéraient pas suffisamment bien et rappelait trop souvent à son goût qu’il avait rejoint une franchise d’élite plutôt que d’essayer de la renverser.
Même vis-à-vis de ses partenaires, « KD » nourrissait de la rancoeur et de la jalousie. Ainsi, après une rencontre lors de laquelle il avait cartonné, Klay Thompson avait zappé le passage devant la presse. Durant n’avait pu manquer d’en profiter pour ce victimiser. « Les gars, vous n’allez pas écrire là-dessus ? Vous n’allez pas le faire, c’est ça ? Vu que quoi que fasse Klay ça ne pose pas de problème puisque c’est Klay. Par contre, quoi que je fasse, ça ne va pas, parce que je suis Kevin Durant » avait-il balancé.
Avec Durant et Irving, les dirigeants des Nets doivent parfois avoir de sacrées migraines…