Curry demeure toujours un fervent opposant à Donald Trump. Et s’occupe différemment des autres stars NBA, loin de la « bulle », même s’il commence à avoir des fourmis dans les jambes.
« J’ai toujours ce baromètre : si le président actuel s’énerve car des gens parlent ouvertement d’un sujet, alors vous êtes probablement en train de faire la bonne chose. Peu importe que ce soit avec un genou à terre ou en consacrant une interview pour parler de Breonna Taylor, c’est important. Ils continuent de parler de ça et de militer. Puis surtout, ils mettent en place des actions concrètes », a souligné Stephen Curry pour NBC Sports.
Jamais le dernier à critiquer Trump – les Warriors ne s’étaient pas rendus à la Maison Blanche une fois que celle-ci fut aux mains du magnat de l’immobilier – ni à évoquer des sujets de société, Curry n’est pas dans la « bulle » et commence à avoir des fourmis dans les jambes. « Evidemment, j’ai été ravi de voir du basket à la télé, mais la première semaine, j’ai été atteint de FOMO ( la peur de rater quelque chose d’important). Quand tu vois LeBron, Kawhi, PG, tu te souviens à quel point c’était fun de jouer des matches de cette intensité. Et ça te manque énormément » concède-t-il avant d’évoquer l’avenir et des défis qui attendent Golden State. « C’est bizarre. Notre effectif parle en quelque sorte de lui-même avec tout ce que l’on traversé Draymond, Klay et moi. Mais nous en avons encore dans le réservoir. C’est à nous d’utiliser le temps qui nous ait donné. C’est un territoire inexplorée, que l’on soit dans la bulle ou non (en rapport avec le temps passé ensemble puisque les Warriors ne peuvent pas s’entraîner). Mais je pense que c’est une très bonne chose après tout ce qu’il s’est passé depuis cinq ans.«