Le confinement à Brooklyn

A New-York, le confinement modifie considérablement le paysage de la ville et les habitudes des habitants.

« Il ne se passe rien à New York, ce qui est fou »  a relaté Joe Harris. « Tout le monde s’y est un peu habitué, mais c’est tellement bizarre de pouvoir se balader tranquillement en voiture. Je vais à notre centre d’entraînement tous les jours pour la rééducation. Ça me prenait avant entre 20 à 30 minutes, parfois 40 si le trafic était mauvais, qu’il y avait un accident ou un truc du genre. Maintenant, ça me prend 10 minutes. »

Et même au centre d’entrainement des Nets, tout était différent. C’est la seule faille que je puisse exploiter en ce moment, que la NBA autorise l’accès aux centres d’entraînement aux joueurs qui étaient en rééducation, pour travailler avec un coach. Donc j’ai pu faire ça depuis quelques semaines. Mais quand je rentre, je dois porter un masque, des gants tout le temps et tu es seul avec ton coach qui est autorisé à être là. Tout le reste est fermé. Je fais ma rééducation, on est juste tous les deux dans le complexe tout entier. C’est un peu bizarre parce que normalement, quand tu y entres, c’est toujours animé et bruyant, il se passe toujours quelque chose, avec de la bonne énergie. Et là, on est que deux » ajoute l’arrière des Nets.