Un plan à 12 ou à 13 au Luxembourg

Gros focus sur nos très proches voisins du Sud.

Chez nos très proches voisins du Sud, la compétition s’est achevée, là-bas aussi, en eau de boudin sur fond de pandémie. Voilà qui ne vitamine guère l’intérêt d’un championnat en éternelle circonvolution et qui présentera donc un énième visage à la reprise. Pour mieux comprendre la complexité de la situation, il faut savoir que la D1 luxembourgeoise (Total League) compte pour l’heure 10 participants. Dont les budgets s’inscrivent – voire s’inscrivaient – dans une fourchette allant de 200 à 450.000 euros. Mais, le virus est passé par là et l’ensemble des clubs annonce des moyens financiers en (forte) baisse. Dans ce contexte, il faut relever une caractéristique typique à ce pays : si les cercles jouxtant la France ont recours à de gros partenaires limités en nombre, ceux du nord résistent grâce à d’innombrables plus petits sponsors.

Jusqu’à présent, les équipes pouvaient s’appuyer sur trois renforts étrangers avec deux autorisés au même moment sur le terrain. Conséquence des évènements récents : plusieurs formations préviennent qu’elles ne feront plus appel qu’à un seul Américain. Le premier à s’en satisfaire a été le Racing qui donne des idées à pas mal d’autres… Dont l’Etzella Ettelbrück, un des principaux cadors grand-ducaux.

Reste encore à envisager la nouvelle réforme de la compétition. Elle a déjà donné lieu à d’interminables discussions depuis quelques semaines déjà. En réalité, trois propositions étaient sur la table des négociations. A savoir, un championnat à 10 (comme maintenant), à 14 ou même à 20 clubs. Aucune d’elles n’a obtenu une majorité simple. Rebelote, donc, avec cette fois deux autres scénarii possibles : à 13 (maintien du duo Larochette-Contern et montée de N2 du trio Telstar-Walferdange-Soleuvre) ou à 12 (dans ce cas, Soleuvre resterait sur le carreau). Il semblerait que la seconde formule tiendrait la corde. Sans oublier que l’actuel championnat à 10 possède toujours des fidèles partisans. Quoi qu’il arrive, une décision définitive sera prise en AG extraordinaire le samedi 27 juin prochain. Et ce n’est pas tout puisque la compétition féminine – un peu bancale avec 9 phalanges – passera à 10 en 2021/2022.

Bref, une véritable saga qui concerne au premier chef trois coaches belges : Etienne Louvrier avec l’Amicale Steinsel (photo) et Pascal Meurs avec Résidence Walferdange. Alors que la Pepine, Fabienne Fuger (dames de Contern), suit également le dossier de près. Dans ces conditions, pas étonnant que le président fédéral ait remis sa démission…

Michel CHRISTIANE