Dans l’affiche de P2B, Union Liège est revenu du diable vauvert pour arracher la victoire 63-68 à Saint-Louis, s’octroyant du même coup le leadership de la série. Reportage.
L’affiche de P2B était indéniablement le sommet entre Saint-Louis et Union Liège. Un choc qui a tenu ses promesses, accouchant d’un scénario hitchockien avec des Unionistes revenus du diable vauvert pour arracher la victoire, 63-68. « Comme souvent ces dernières semaines, nous avons montré deux visages très différents sur la même rencontre » concède Tim Lekeu.
Les locaux démarraient parfaitement la rencontre, à l’inverses des troupes de Sébastien Dethioux. « Durant vingt minutes, les Collégiens nous ont dominés dans l’intensité et dans l’envie » reconnait Tim. « Nous étions battus dans toutes les situation de « un contre un », dominés au rebonds et offensivement, nous faisions preuve de trop de précipitation. » Les visiteurs galvaudaient des ballons – 14 balles perdues en première période – et se trouaient à distance. A la pause, le sommet semblait accoucher d’une souris, Saint-Louis menant largement au score, 46-28.
Mais l’Union a du coeur et ne s’avouait pas vaincu. « Nous avons légèrement modifié notre défense mais nous avons surtout offert la même intensité que notre adversaire » souligne le pivot visiteur. Liège limitait les Collégiens à quatre points dans le troisième quart afin de revenir à huit longueurs de leur hôte malgré une attaque toujours poussive. « Dans le dernier quart, nous avons conservé cette même énergie défense tout en ayant d’excellents pourcentages aux shoots » poursuit Tim. De quoi émerger sur le fil, 63-68.
« Sur l’ensemble de la seconde période, nous méritons notre victoire. Nous avons limité la meilleure attaque du championnat à dix-sept points en deuxième mi-temps. Mais nous devons être davantage prêts à débuter nos rencontres. A force de jouer avec le feu, nous finirons par perdre » conclut l’intérieur de l’Union.