En P3C, Oupeye s’est imposé d’une courte tête, 51-49, contre La Villersoise, continuant ainsi sa remontée au classement. Reportage.
Le début de match entre Oupeye et Villers était à sens unique, les locaux infligeant d’emblée un 10-1 à leur adversaire en jouant parfaitement des deux côtés du terrain. Les visiteurs passaient ensuite en zone 1-3-1, ce qui contrariait les troupes de Dan Gilon. « Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à jouer notre jeu. Face à cette zone agressive et mobile, nous ne parvenions pas à trouver nos intérieurs » reconnait John Collard. A la pause, La Villersoise était devant, 23-33.
A la reprise, Oupeye s’était adapté et avait serré les boulons derrière. A la demi-heure, les locaux avaient recollé à 40-41. La dernière ligne droite était un véritable chassé-croisé entre deux formations désireuses de l’emporter. David Bei plantait quelques paniers importants en pénétration tandis que le seul tir converti de Mike Pachen permettait aux locaux de prendre six points d’avance et de gérer la fin de rencontre pour finalement s’imposer 51-49.
« Notre présence au rebond avec un Quentin Soyeur monumental et notre excellente défense en seconde période furent les clés de cette rencontre » souligne John. « Nous n’avons guère encaissé et avons su empêcher cette jeune équipe de courir. Nous n’avions pas vraiment le choix, le jeu up tempo ne correspond pas vraiment à nos vieilles jambes (rires). Offensivement, par contre, ce fut notre plus mauvaise prestation et nous devrons absolument nous reprendre un peu car nous ne sommes toujours pas au complet, notre infirmerie étant « full ». »
Un résultat positif qui permet à Oupeye de continuer sa remontée au classement. « Place maintenant à Neuville la semaine prochaine, puis Montegnée avant de finir l’année avec la réception de Modave » ajoute John. « En réalisant un trois sur trois, nous resterions dans le groupe de tête. Nous pourrions ainsi être en excellente position pour passer les fêtes et demander au Père Noël de récupérer nos blessés afin d’enfin avoir un groupe au complet.«