Après avoir tout gagné avec les Buffalos, Benoit Blanchy rejoindra l’Alliance Flémalle pour aider les Métallos à franchir un palier significatif.
Benoit, à 42 ans, comment fais-tu pour être encore si performant ?
Je me souviens encore d’un article de Liège & Basketball datant de la saison dernière dans lequel j’affirmais me sentir comme dans un corps de vingt ans. Et bien, cette saison, mon corps m’a sérieusement rappelé à l’ordre : déchirure, ménisque gauche et cheville contre Haneffe. Cela m’a fait prendre conscience que la fin de ma carrière approche rapidement mais cela m’a également fait gagner énormément de maturité. J’ai dû changer mon fusil d’épaule. Moi qui me donnais toujours sans compter je dois désormais, à 42 ans, savoir être à certains moments dans la gestion si je veux pouvoir encore perdurer. C’est une nouvelle facette que je dois encore apprendre à maitriser.
Qu’est-ce qui t’anime encore dans le basket ?
C’est avant tout l’aventure humaine que cela représente. Des liens forts se créent en partageant tous la même galère. Et l’équipe devient ainsi une véritable famille.
Comment vis-tu cette saison à Grâce-Hollogne où une page se tournera avec, notamment, le départ du coach Gaël Verzele et l’arrêt de Joachim Thiry ?
Cette saison est difficile et moins fringante au niveau de la qualité du basket que nous proposons. Le club a très bien grandi en dix ans et commence un peu à s’essouffler. Heureusement, un nouveau projet de grande ampleur est en train de voir le jour. Cela permettra de pérenniser le travail accompli jusqu’ici. Malgré tout, j’ai pris la décision de quitter Grâce-Hollogne car je ne voyais ce que j’aurais pu apporter de plus.
Tu as choisi de rejoindre l’Alliance Flémalle pour la prochaine saison. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Mon choix s’est porté sur un groupe se rapprochant fortement de celui que j’ai connu à Grâce-Hollogne : une équipe compétitive constituée d’une belle bande de potes avec des joueurs expérimentés. De plus, afin de boucler la boucle de l’aventure vécue à l’Athénée de Jupille, je vais rejoindre mon bon démon, David Elettrico.
Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi et est-ce un one-shoot ou bien un engagement à moyen terme avec Flémalle ?
A mon âge et sans vouloir paraître pour un ancêtre, il faut prendre saison après saison. Je ne pensais pas quitter les Buffalos et c’est pourtant le cas. Je m’engage dans une nouvelle aventure avec Flémalle et je me donnerai à 100% afin d’atteindre les objectifs du club. Et j’espère jouer quelques belles années avec cette équipe.
Quels souvenirs garderas-tu de ton passage à Grâce-Hollogne ?
Mes quatre saisons à Grâce-Hollogne resteront gravées à jamais dans ma mémoire. Deux montées et une que nous avons refusée, une Coupe provinciale et une finale de Coupe AWBB alors que nous militions en P2 : c’est pas mal. Surtout, tout cela fut réalisé avec une bande d’amis dans un club créé par des amis. Une merveilleuse aventure rendue possible grâce à une belle brochette d’amis. Que demander de plus ?
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