Avant de prendre avec ses coéquipiers la direction de Huy, Maxime Herbeto revient sur la première et dernière saison du Rebond Neuville en première régionale. Interview.
Maxime, que retiens-tu de cette saison ?
C’est une saison qui restera dans les mémoires mais surtout par rapport à la fin du championnat amputée… Concernant notre équipe, notre premier tour fut positif, la reprise en 2020 dans la même lignée et puis nous avons enchaîné les contre-performances sans jamais vraiment relever la tête !
Vous avez tout de même assuré votre maintien.
Si nous ne regardons que le résultat, nous sommes effectivement sauvés et notre objectif est atteint. Mais nous aurions voulu montrer un autre visage et ne pas finir dans la zone rouge… Dans cette série très homogène, nous sommes passés pas loin de la descente !
Comment juges-tu tes prestations ?
Cela fait deux ans que j’accumule les blessures – chevilles, tendons, épaule… – et c’est difficile de rester au niveau dans ces conditions. Je suis donc déçu et frustré de mon apport sur le terrain ! Je ne sais pas si c’est la préparation l’âge ou la malchance, mais j’espère que cela me lâchera l’an prochain !
Quels furent les moments marquants de ce championnat ?
Sportivement, ce fut la victoire contre Ciney, ce fut notre match le plus abouti. Festivement, notre weekend à Houffalize et, humainement, le groupe qui, malgré l’extra-sportif, est resté soudé là où beaucoup d’équipes se seraient divisées.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?
Comme chaque année, ce fut de voir mes coéquipiers – qui sont aussi des potes et même des amis – trois fois par semaine pour transpirer et… les troisièmes mi-temps même si là aussi on sent qu’on vieillit.
Nourris-tu certains regrets ?
Oui, j’en ai un que nous devrons absolument effacer l’année prochaine: le groupe, aussi soudé et talentueux soit-il, n’a jamais su se faire mal pour arracher certaines victoires… Nous avons manqué de rigueur à l’entrainement et de fierté – ou de testostérone – en match. La bonne nouvelle, c’est que nous continuons tous ensemble et que nous pourrons prouver que c’était la faute du coach (rires).