Tom Ventat fait le bilan de sa saison avec son Collège Saint-Louis et ses Dragons d’Esneux. Entretien.
Tom, quel bilan fais-tu de ta saison?
Avec Esneux, notre saison fut exceptionnelle collectivement! Finir à la troisième place – et être la meilleur équipe francophone – d’un tel championnat, c’est magnifique! Avec Saint-Louis, nos résultats nous confirment et nous nous plaisons toujours autant dans une division qui s’annonce encore plus liégeoise et palpitante.
Avez-vous atteints vos objectifs?
En TDM2, évidemment, nous sommes bien au-delà de la place visée. Mais plus nous avancions et plus nous visions cette place sur le podium que, selon moi et en toute humilité, nous méritons. En R1, nous étions sur une pente ascendante et nous pouvions encore revendiquer un Top 3. Cette cinquième place n’est injuste du tout.
Qu’as-tu pensé de votre série?
C’était une belle série avec beaucoup de bons matchs. Nous regrettons quand même parfois le manque de monde dans les salles, surtout lors des derbies. Espérons que cela soit plus rempli l’an prochain!
Comment juges-tu tes prestations?
En R1, tout va pour le mieux et j’ai eu de plus en plus de confiance offensivement – Dominique Jacobs nous laisse libres et n’y met aucune pression. Par contre, c’est vrai qu’en TDM2, je dois encore franchir un palier et je sens que continuer à évoluer en R1 m’y aidera.
Quels furent les moments marquants cette saison?
Quel moment n’a pas été marquant cette saison? Franchement, je pense ne jamais revivre une saison pareille. Dès le quatre juillet et l’appel du Collège – sur la route des vacances! – annonçant la fermeture de la salle pour travaux, je me demandais si nous allions nous en sortir… Cela fut un énorme coup dur! Ensuite, entre notre premier tour à l’extérieur, la fin de parcours avec Joseph De Sutter, le mois de janvier à Liers et la fin précipitée du championnat, nous avons tout vécu (rires).
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Après tout ce que nous avions imaginé en pré-saison et les inquiétudes que nous avons eues, avoir pu simplement jouer était appréciable. C’est bien cela le plus important.
Nourris-tu certains regrets?
Sportivement, le seul regret que j’allais avoir était la défaite en demi-finale ASEUS. C’était un match exceptionnel avec un petit Country Hall rempli comme nous ne pouvions pas l’imaginer. Mais comme tout sportif, la défaite à la fin gâche un peu la fête. Savoir que la finale n’aura pas lieu me fait dire que ce n’est que partie remise et que nous serons encore plus motivés l’an prochain. Humainement, c’est dommage d’avoir vécu les derniers matchs aux côtés de mon frère ainsi. C’était sa dernière saison et elle s’est arrêtée trop brutalement. Dans un autre contexte, c’est le même regret de quitter Clément Matisse – avec qui Romain Hamaide et moi jouions depuis plus dix ans – comme cela mais avec lui, nous nous retrouverons.
Crédit photo: PP Photography Amateur