La semaine dernière, William Robeyns était de retour dans la Cité Ardente pour affronter Liège. Auteur d’une excellente prestation, l’élégant ailier s’est confié à Liège & Basketball. Entretien.
William, cela reste-t-il toujours spéciale pour toi de venir jouer à Liège?
Oui, c’est toujours très spécial car c’est la ville où j’ai grandi et c’est le club avec lequel j’ai mis pour la première fois un pied sur un parquet de D1. J’y ai aussi joué en R1 et en D3 et rencontré des personnes dont je suis encore proche, sans oublier les membres du staff, du comité et les stewards. Avec une mention toute particulière pour notre grand ami Jean qui nous a quitté il y a quelques années et qui restera pour moi l’exemple de la gentillesse, du dévouement et de la fraternité… Des valeurs que l’ont peut retrouver dans ce club liégeois. Tout cela pour bien affirmer que Liège restera toujours spécial à mes yeux.
Ta famille et tes proches en profitent pour venir te voir jouer?
Oui, évidement car le Country Hall est à quinze minutes de la maison. Il ne peuvent que venir me voir et crier à l’africaine comme ma mère sait si bien le faire (rires).
Qu’avais-tu pensé de votre prestation?
Notre première mi-temps n’était pas digne de notre niveau mais nous avions eu une bonne réaction en seconde période et nous avons alors affiché notre vrai niveau de jeu et notre identité.
Comment juges-tu votre début de saison avec le Brussels?
Un début de saison plutôt difficile au regard du potentiel de notre équipe. Mais je pense que nous devons prendre le temps d’évoluer ensemble, de mieux nous connaitre et les résultats suivront.
Un petit mot sur la Coupe d’Europe. Est-ce agréable de sortir de la routine entrainement la semaine et match le weekend? De voyager?
C’est tout nouveau pour moi donc, effectivement, c’est agréable. C’est un tout autre challenge avec du haut niveau et une expérience à vivre. C’est éaglement plutôt agréable d’avoir plus de matchs et moins d’entrainements car, au final, c’est pour cela que nous jouons au basket. Pour l’instant, nous n’avons voyagé qu’une seule fois mais c’était assez sympa de découvrir un autre pays, une autre salle, une autre équipe avec toute la préparation et l’organisation qu’il y a derrière.
Enfin, un petit mot sur ton club formateur, l’Union Liège. Suis-tu encore les résultats du matricule 68?
Pas assez à mon goût! J’aimerais trouver plus de temps pour revenir voir mes anciens coéquipiers en pleine action à la piscine d’Outremeuse! Cependant, mon frère les suit sur les réseaux sociaux et me fait part de temps en temps des résultats. Dylan Hansen, un très bon ami avec qui j’ai joué à l’Union et qui y joue toujours en P2, me donne aussi des nouvelles du club et de son équipe les peu de fois où nous nous voyons.