Pour une première année en R1, quelle année! Comme de coutume, les Collégiens ont bluffé les observateurs et trusté les premiers rôles. Maxime Gonda revient sur la belle saison vécue avec Saint Louis et évoque son futur loin des parquets. Entretien.
Maxime, comment juges-tu votre première saison en R1 avec Saint Louis?
Une très bonne saison d’un point de vue collectif puisque nous avons atteint les Playoffs mais je n’en suis pas surpris car je l’avais prédit, même si l’on m’avait alors pris pour un fou (rires). Je suis toutefois un peu déçu de n’avoir pu entièrement jouer les deux confrontations contre Pepinster à cause de mon nez cassé lors du game 1.
De quoi es-tu le plus fier?
Je suis assez fier d’avoir remporté ma deuxième Coupe AWBB avec, en plus, deux belles prestations en demi-finale et en finale. C’était clairement un objectif annoncé en début de saison et nous l’avons rempli à merveille.
As-tu des regrets dans la vie?
Je n’ai pas pour habitude de regretter quoi que ce soit dans ma vie. Je tiens juste à « m’excuser » de ne pas avoir pu tenir mes engagements vis-à-vis d’Esneux (double affiliation). Avec mes études à Maastricht qui font que j’ai des examens tous les deux mois ainsi que ma blessure à la cheville qui m’a éloigné des terrains pendant deux mois, c’était compliqué pour moi d’être à fond dans les deux clubs que sont Esneux et St-Louis.
Quels moments forts retiendras-tu?
Ce que je retiendrai plus globalement, c’est la magnifique ambiance qui a régné parmi les joueurs tout au long de la saison. C’était avant tout pour cela que j’avais décidé de revenir à la « maison ». De plus, nous avons su aller chercher de très belles victoires contre SFX, Pepinster, Mazy ou Nivelles.
La prochaine saison sera celle de la confirmation pour Saint Louis mais tu n’y participeras pas.
Effectivement, cela sera moi. J’ai annoncé voici quelques mois que je désire faire une « pause basket » l’année prochaine.
On ne te verra donc plus sur un terrain la saison prochaine?
Non, sauf si le basket me manque trop, j’ai un accord avec le club pour que je puisse revenir jouer. Mais cela fait maintenant seize ans que je joue au basket et j’ai besoin de prendre un peu de recul.
Crédit photo: PP Photography amateur.