En obtenant une belle cinquième place et une participation aux Playoffs, Spa B a réussi sa saison en première provinciale. Mike Laboureur revient sur l’année écoulée et évoque son probable dernier tour de piste sur les parquets de notre province.
Mike, comment juges-tu la saison écoulée?
Nous avons dépassé les objectifs fixés. Nous voulions terminer dans le top 6 et, si possible, accrocher une place en Playoffs. Avec cette cinquième place, nous pouvons être contents du travail accompli.
De quoi es-tu le plus fier?
Spa, c’est plusieurs équipes seniors mais surtout un esprit commun de fête et de passion du basket. J’en veux pour exemple que chaque semaine, des joueurs de TDM2 ou de P2 venaient assister à nos matchs. De même, nous étions quasi tous présents – D3, P1H, P2, P1D – pour soutenir la P4 spadoise lors du match de la montée. Quelle ambiance!
As-tu des regrets?
Mon seul regret est de voir partir plusieurs coéquipiers à la fin de cette saison. Je leur souhaite à tous beaucoup de réussite et de bonheur dans leurs nouvelles équipes.
Quels moments forts retiendras-tu?
La victoire – enfin, le hold-up – à Saint Louis, où il n’est jamais facile de s’imposer, restera un moment marquant de la saison. Ce match nous a prouvé qu’avec du caractère et un bon esprit d’équipe, il est toujours possible de gagner. Le second moment marquant de cette saison est, pour moi, notre dernier match à domicile contre Haut-Pré lors du game 2 de la demi-finale des Playoffs. Nous sommes allés chercher cette victoire avec les tripes devant un public nombreux et face à un très bon adversaire. C’est pour ce genre de match et les émotions qui s’en dégagent que j’aime ce sport.
Quels seront vos objectifs la saison prochaine?
Nous allons devoir créer un groupe avec les nouveaux venus et nous forger une nouvelle identité. Il faudra attendre quelques semaines ou mois avant de voir notre vrai visage. Pour le classement, je pense que nous ne devrons pas nous mettre la pression et jouer les matchs les uns après les autres. A mi-saison, nous pourrons alors réfléchir à nos objectifs. D’un point de vue personnel, ce sera peut-être ma dernière saison donc je veux prendre un maximum de plaisir sur le terrain et avec le groupe.
Qu’est-ce qui te fait dire que cela pourrait être ta dernière danse?
A bientôt trente-cinq ans, mes genoux ont beaucoup souffert par ces presque trente années de basket. Le manque de temps, également, me pousse dans cette direction car mes deux garçons font du sport – un pratique le foot et l’autre le basket – et que j’ai un boulot assez prenant.