A Esneux, Spa a remporté le derby, 72 à 84. Une seconde victoire de rang pour les Bobelins qui se rapprochent un peu plus du maintien. Pierrick Van Den Brule revient sur cette joute dominicale.
Ce derby entre deux formations en forme mais ayant besoin de points promettait d’être disputé. Les dix premières minutes confirmaient cette impression, c’était 21-20 en faveur de Lhoest (15 points), Matisse (16 unités) et les Dragons. Dans le second quart, les Bobelins allaient claquer un 0-15 aux Dragons pour faire le break. C’était 27-29 à la pause.
La seconde période était équilibrée. Esneux réduisait l’écart à 52-60 à la demi-heure mais Walravens (29 points), Franck (12 pions), Borgers (8 points) et Van Den Brule (13 unités) en remettaient une couche dans la dernière ligne droite pour assurer la victoire des Bobelins.
Pierrick, votre secteur intérieur n’a pas spécialement fait la différence cette fois?
Non, pas tellement. Nous avons plutôt été mis en difficulté en-dessous par des grands qui shootent et qui pénètrent. Nous les avons trop laissés faire…
Où s’est faite la différence selon toi?
Principalement dans le deuxième quart où nous avons enchainé les stops défensifs les uns après les autres afin de nous construire un matelas confortable. Offensivement, Julien Walravens a sorti un tout gros match.
Esneux n’a jamais baissé les bras…
Non, les Dragons nous ont fait peur en revenant à cinq points mais c’est le moment qu’ont choisi notre capitaine et Nicolas Franck pour planter des shoots importants et nous faire gagner ce match crucial pour le maintien.
Après plusieurs revers de rang, voici une seconde victoire d’affilée. Spa est-elle une équipe de séries?
Je ne sais pas… C’est difficile à expliquer. Comme toutes les équipes, lorsque tu gagnes le weekend, tu te sens bien la semaine et pour le match suivant et, à l’inverse, quand tu perds tu rentres très vites dans une spirale négative d’où c’est plus difficile de sortir.
