Michel Christiane s’est entretenu avec Willy Demeyer concernant l’avenir du basket professionnel à Liège.
C’est un entretien paru en primeur sur le site de l’AWBB que relayons dans nos colonnes. Au sujet, l’avenir du basket professionnel à Liège.
En dehors des frontières principautaires, on ignore parfois que le bourgmestre de Liège est un véritable passionné de basket. Rares sont d’ailleurs les rencontres qu’il rate sur les hauteurs du Sart Tilman. Un vaisseau du Country Hall qui engendre néanmoins pas mal de cheveux blancs aux patrons de Liège Basket : disponibilité des lieux, coût de location, ou encore, situation géographique des installations.
C’est de tous ces sujets que Willy Demeyer a accepté d’évoquer en notre compagnie. Avec son bon sens et sa bonhommie coutumiers…
« Je dois d’abord tirer un énorme coup de chapeau aux dirigeants actuels d’être parvenus à maintenir le club à ce niveau tout en sortant pas mal d’éléments qui font désormais le bonheur de formations plus huppées. Et ce, dans des conditions parfois assez difficiles. En outre, je remarque que les matches de championnat se disputent régulièrement devant près de 3000 spectateurs. En dépit de l’éloignement du centre-ville et de victoires qui se font trop souvent attendre. Un tel engouement populaire ferait le bonheur de la plupart de leurs adversaires. »
Et d’aller droit au panier en ce qui concerne le nerf de la guerre : « Est-il normal que Liège Basket paie autant en frais de location de salle que pratiquement toute les autres formations de l’élite réunies ? Sans parler des spécificités d’une infrastructure pouvant et devant également accueillir d’autres manifestations : concerts ou Coupe Davis, par exemple. Ce qui contraint sans cesse le staff technique à dénicher des halls omnisports de remplacement dans les environs plus ou moins immédiats afin d’y poursuivre les entraînements. »
Droixhe, Coronmeuse ou Cointe ?
C’est alors que le premier magistrat de la Cité ardente sort quelques lapins de son chapeau… « Il faut savoir que Liège et l’ensemble de sa métropole sont en pleine mutation. A cet égard, des terrains sont – ou seront très bientôt – disponibles dans les quartiers en voie de rénovation de Coronmeuse et de Droixhe. Il ne faudrait pas non plus omettre qu’il existe déjà, sur le territoire communal, un lieu destiné quasi exclusivement au basket qui pourrait faire l’objet d’une extension pouvant répondre aux normes de la Ligue. Je suis donc enclin à envisager ces trois éventualités. A une seule condition : vu certaines échéances, il ne faut pas tarder à se décider ! »
Alors, Droixhe, Coronmeuse ou… Cointe, comme vous l’avez sans doute compris ?
Michel CHRISTIANE