Olivier MacFly quitte Ninane pour se lancer dans une nouvelle aventure de l’autre côté de la frontière linguistique. Auteur d’un travail remarquable -ponctué de plusieurs montées- avec les jeunes Calidifontains, ce brillant entraineur présidera désormais à la destinée de Tongres en TDM2. Entretien avec un top coach et un chic type.
Oli, qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Tongres pour la prochaine saison?
Tongres est un club très professionnel et qui possède une structure solide. Le comité de Tongres m’a approché avec un projet sérieux, sur le long terme. J’estime qu’il est primordial de sortir de ma zone de confort si je veux évoluer dans mon coaching.
C’est aussi un nouveau palier que tu franchis…
Oui, le club est en TDM2. Je serai donc, a priori, confronté à Ninane, Esneux, Sprimont et les autres Liégeois la saison prochaine.
Justement, quels sont tes objectifs pour la saison à venir?
Ils sont très simples: faire mieux que cette année.
La barrière de la langue risque-t-elle d’être un obstacle?
Je parle anglais et les joueurs parlent aussi français. Néanmoins, je compte bien m’intégrer en communiquant du mieux possible en néerlandais.
« Ninane reste ma deuxième maison »
Que retiendras-tu de tes années de coaching à Ninane?
J’ai énormément appris au contact de Marc Hawley et de Michel Pluys. Je suis très fier d’avoir pu faire monter la P3 jusqu’en R2 en quatre ans. Nous avons écrit une jolie page du BC Ninane. Le matricule 1200 possède désormais une base solide pour la formation des jeunes. Je suis également particulièrement heureux d’avoir pu accompagner pas mal de joueurs dans leur formation. Je trouve génial de pouvoir observer l’évolution de Nicaise, Collard et d’autres en TDM1 ou TDM2, et je suis très fier de ce que ces « gamins » ont réalisé.
D’ailleurs, tu ne quittes pas totalement Ninane puisque tu y seras toujours Directeur Technique.
Tout à fait. C’est indéniable que Ninane reste un club à part avec qui j’ai tissé des liens indéfectibles. Je dois bien reconnaitre que je considère ce club comme ma deuxième maison.
Avec trois entrainements par semaine, devras-tu arrêter de jouer?
Non, je dois regarder avec les horaires d’Esneux, en P2, et de Tongres, afin de voir comment cela peut se goupiller. J’ai la chance de ne pas avoir de pépins physiques et j’aime trop le jeu pour arrêter. Par contre, cela sera en provinciale, c’est certain.