Intérieur polyvalent et de talent, taulier des Belgian Lions, basketteur émérite et sympathique, Max De Zeeuw peut déjà se targuer d’une riche et palpitante carrière. Pour Liège & Basketball, il revient sur les moments forts de celle-ci.
Maxime, quel est ton meilleur souvenir lié à Pepinster?
J’y suis resté longtemps, et j’en garde de très bons. Mais si je devais en isoler un, ce serait la communion vécue entre joueurs et supporters. J’ai eu la chance de connaitre le Hall du Paire plein à craquer, avec une superbe ambiance et une vraie fusion avec le public. Je n’ai connu cela nulle part ailleurs.
Et à Anvers?
Ma deuxième saison là-bas, lorsque j’ai explosé. C’est très certainement cette saison-là qui m’a permis de m’exporter à l’étranger. Ceci dit, Anvers était un club très agréable et si je n’étais pas parti pour Rome, je serais très probablement resté dans la cité portuaire car je m’y sentais bien.
Justement, quels souvenirs gardes-tu de ton expérience romaine?
Ma première aventure à l’étranger, une ville magnifique et la découverte d’un championnat très relevé. Je retiens aussi l’attitude des supporters. Ils pouvaient vraiment être en colère lorsque nous perdions. Au point de venir à l’entrainement le lundi pour exprimer leur mécontentement. Cela fait un peu peur, bien sûr mais m’a permis de comprendre que le basket peut marquer la vie des gens.
Que retiens tu de ton passage à Nimburk?
Ma femme et moi avons adoré la ville de Prague mais sur le plan sportif, ce fut une saison difficile. Je n’avais pas une bonne relation avec l’entraineur et cette saison-là ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?
Mes cent sélections en équipe nationale. Je crois que jamais rien ne pourra dépasser cela. Un grand mélange de fierté et d’émotion qui reste gravé en moi pour toujours.
Et, à l’inverse, quel est ton pire souvenir?
Il s’agit de ma grave blessure à vingt-deux ans avec l’équipe nationale. Je me suis fracturé le genou. J’étais en train de bien monter et cela m’a coupé dans mon élan. Il m’a fallu sept mois pour retourner sur les terrains mais j’estime que pour revenir à 100%, tant physiquement que mentalement, cela a bien pris deux ans.
Quel est le meilleur coéquipier avec qui tu as eu l’occasion d’évoluer?
C’est une très bonne question. En douze ans de carrière, il y en a eu beaucoup. Mais le meilleur reste Niels Marnegrave. Tout d’abord car c’est mon meilleur ami et le parrain de mon fils. Ensuite parce que c’est un super meneur avec qui c’est très agréable de jouer. Enfin, parce que nous avions une bonne relation sur le terrain, on se trouvait facilement. C’était super.
Pour terminer, quel coach t’a marqué?
Paul Vervaeck qui m’a permis d’atteindre le niveau auquel je suis et de connaitre l’étranger. Et Eddy Casteels qui m’a fait signer mon premier contrat pro et qui me coache en équipe nationale depuis onze ans.