Après une saison mitigée en R2 avec Haut-Pré, Maxime Werll et son frère Lionel ont décidé de retourner dans leur club formateur, le RBC Awans.
Deux pour le prix d’un! Awans peut se féliciter d’avoir rapatrié Lionel et Maxime Werll. « Nous retournons dans notre club formateur avec Philippe Leroy comme coach et d’anciens coéquipiers que nous connaissons bien » nous confirme Max qui quitte donc le Haut-Pré avec lequel il a vécu un exercice compliqué en deuxième régionale. « La saison écoulée fut vraiment dure. Malheureusement, notre équipe était compétitive mais pas au mieux et nous avons eu du mal tout le championnat. Malgré notre envie de jouer au basket, nous avons manqué beaucoup d’occasions. En tout honnêteté, finir à deux victoires est un piètre résultat.«
Pour sa découverte de la régionale, le Haut-Pré termine lanterne rouge de sa série. « Nous ne méritions pas mieux mais ce n’est certainement pas la place que nous attendions en début d’exercice. Même si nous savions que notre équipe serait « légère », les piliers devaient être là pour apporter mais tout s’est compliqué » soupire Max. « Le niveau de la R2 n’est pas sensiblement différent de celui de la P1 mais tu peux tomber sur des gars qui s’entrainent cinq fois semaine alors que nous nous entrainions deux fois en fonction du nombre de joueurs présents. Ce championnat était compétitif et c’était amusant de se déplacer dans d’autres provinces. Mais, contrairement aux valeureux Liégeois que sont Ans et Aubel, nous n’avons fait peur à aucun adversaire !«
Cette saison aura tout de même permis à Max de progresser et de se forger quelques souvenirs tout en étoffant son bagage. « J’ai été présent à un maximum d’entrainements, je n’ai pas connu de blessure et j’ai essayé d’apporter autant que je le pouvais, ni vu, ni connu. J’ai eu mon temps de jeu et j’ai tâché d’impacter l’équipe positivement » relate le combo-guard. « Notre première victoire à Natoye restera un moment fort, tout comme la seconde dans une situation encore jamais vécue avec l’exclusion de Chris Grandry à la pause et notre renversement de tendance pour coiffer Neufchâteau. Les autres bons souvenirs furent les derbies. »
Avant de se concentrer sur son nouveau défi avec la P2 du RBC Awans, Max jette un dernier coup d’œil dans le rétro. « Je regrette ces nombreuses défaites, je ne joue pas pour perdre! Certes, le plaisir est un facteur important mais la « compétition » aussi. J’ai par contre vraiment apprécié d’avoir retrouvé mon frère sur le terrain et continuer de voir sa progression. C’est super, nous jouerons encore ensemble l’an prochain » conclut-il.