Esneux n’a pu ramener une quatrième Coupe à l’AlfArena. Les Précieuses se sont inclinées face à des Spadoises plus réalistes. Une petite déception pour l’entraineur esneutois, Julien Schreiber, qui souligne tout de même la superbe ambiance qui régnait à Aubel.
« L’organisation et l’ambiance étaient vraiment impeccables pour cette finale. Aubel a été à la hauteur de l’évènement et Spa a répondu présent. La salle était littéralement envahie de tous les côtés et il régnait une atmosphère agréable et remarquée » salue Julien Schreiber. « A Esneux, notre public s’habitue un petit peu à ce genre de rendez-vous ai-je l’impression. Du coup, même si nous avons notre noyau dur qui nous suit partout, ainsi que le public du basketball liégeois en général, nos supporters étaient sans doute moins bruyants et moins virulents, bien que présents en nombre. »
Pour ce qui est du match en lui-même, l’entraineur des Précieuses nourrit quelques regrets. « Les consignes étaient claires. Nous connaissions nos forces et celles de Spa. J’avais demandé de l’agressivité, du combat, de la vitesse en transition et de la patience sur jeu placé » continue Julien. « Malheureusement, la plupart de mes filles étaient dans un « jour sans » et mon équipe n’a pas su montrer tout cela. Nous avons laissé Spa s’organiser, se placer, shooter. Nous leur avons laissé l’opportunité de se replier sans réellement mettre de pression en contre-attaque et nous nous sommes beaucoup trop précipités une fois arrivés en zone avant. »
Pourtant, la partie fut longtemps indécise. « A 43 partout au début du dernier quart, rien n’était fait mais, petit à petit, les Spadoises sont parvenues à prendre un peu d’avance. Cela nous a réellement plongé dans le doute et nous a empêché de sortir la tête hors de l’eau » soupire coach Schreiber. « Il nous a manqué de la détermination, de la rage, un peu de réussite mais surtout notre collectif qui est habituellement notre force, même lorsque le ballon ne tourne pas pour nous. D’autant qu’avec un pourcentage aussi exécrable aux lancers-francs, et ils furent nombreux, difficile de revendiquer quoi que ce soit. » Et de conclure, fair-play: « Spa est une des meilleures équipes de la série et a fait ce qu’il fallait pour gagner. Les Spadoises méritent amplement leur trophée. »