Les très nombreux spectateurs présents aux Argilières pour la dernière au coaching à Jupille de Michel Nihon ont été particulièrement gâtés.
Il y avait foule vendredi aux Argilières pour le dernier match à domicile de Michel Nihon à la tête de l’Etoile Jupille. L’emblématique coach de l’Etoile Jupille passera le relais à Nicolas Beauduin pour devenir Manager d’un club qui alignera pour la première fois plusieurs équipes de jeunes la saison prochaine.
Mais revenons-en au match – et quel match ! – qui voyait les Etoilés accueillir des Ensivalois investis d’une mission : assurer sportivement leur maintien au sein de l’élite provinciale. Nul doute que cette rencontre restera longtemps dans la mémoire des principaux protagonistes et des spectateurs. Si Casamento (23 points) trouvait rapidement la distance, que dire de Genet (41 points !) qui portait les Ensivalois sur ses expérimentées épaules. Auteur de 27 points en première période avec un impeccable 5 sur 6 derrière l’arc, le capitaine du RABC permettait à sa formation de rejoindre les vestiaires avec un avantage intéressant : 49-55.
A la reprise, Niedziolka (21 points), Fassotte 12 points), Lesuisse (8 unités) et les locaux faisaient jeu égal avec Dessart (12 points), Toussaint (10 points), Haas (11 unités) et les Ensivalois et l’écart ne fluctuait guère, 70-75 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, les visiteurs semblaient se diriger tout droit vers la victoire avant que Nicolas Beauduin (25 points) ne claque dix points d’affilée pour arracher la prolongation ! Celle-ci confirmait qu’aucune des deux équipes ne souhaitait lâcher le morceau et il fallait que Pierre Hauglustaine (20 points) rentre un ultime et décisif shoot pour la victoire choisisse enfin son camp, 107-108.
Une victoire qui permet aux Ensivalois de rester à hauteur des Unionistes de Liège – vainqueurs à Hannut – avec sept succès, devant Dison-Andrimont et Alleur. « Le maintien se jouera sûrement le week-end prochain », assure Christophe Hauglustaine. « Nous avons à nouveau notre sort entre nos mains, mais rien n’est joué ! »