« Steph Godfroid impériale, une meneuse dont rêve tous les coachs »

Julien Schreiber revient sur la finale remportée par les Louves dimanche au Country Hall.

Ju, que retiens-tu de cette finale ?

Le plus dur était de revenir du ski à temps, j’ai d’ailleurs une pensée pour mon homologue Gus qui n’a pu en faire autant en ratant son avion la veille. C’est désormais moi qui ai un dossier sur lui (rires). Plus sérieusement, ce fut une finale de rêve. Le grand Country fameusement rempli, un mur jaune et bleu pour les deux matchs des Fromagers mais surtout tous les supporters d’Esneux qui m’ont étonné par leur nombre et l’ambiance qu’ils ont mise. C’est inhabituel de jouer dans une telle salle avec une animation musicale et un speaker de cette qualité, ce fut vraiment fun ! Cette finale face à Battice, au Country, était un réel cadeau offert par Liège BC et le CP.

Que retiens-tu du match en lui-même ?

Je retiens une Steph Godfroid une nouvelle fois impériale. C’est une meneuse dont tous les coachs rêvent et sur qui j’ai pu compter comme lieutenant indéfectible durant mes six saisons à Esneux. Elle est exceptionnelle… Les autres ont répondu présentes mais je retiens comme bonne surprise les joueuses montantes de P2 qui, pour leur première saison en P1, ont démontré qu’on pouvait aussi compter sur elles lors de leur première finale. Herve nous a tenu tête durant trois quart-temps, offrant un scénario idéal au public et à nous, les acteurs, même si l’issue ne fut idéale que pour nous.