Au terme de cinq années particulièrement accomplies, Gaël Verzele quittera son mandat à la tête de l’équipe première des Buffalos de Grâce-Hollogne.
Gaël, comme annoncé en début de saison, tu stopperas ton mandat à la tête de la P1 de Grâce-Hollogne au terme de cette saison. Quels souvenirs garderas-tu de ton passage chez les Buffalos ?
Cela fait un peu plus de cinq ans que j’ai repris le coaching de l’équipe première de Grâce-Hollogne et les excellents souvenirs sont, évidemment, nombreux. Il y a tout d’abord les titres successifs en P3 et en P2 ainsi que la belle deuxième place en P1 l’année qui a suivi. Il y a ensuite la superbe victoire en finale de la Coupe provinciale. Et, cerise sur le gâteau, l’incroyable parcours en Coupe AWBB jusqu’à cette finale à la Mons Arena. Une finale pour laquelle nous nourrissons encore quelques regrets car je reste convaincu que nous étions capables d’aller au bout ce jour-là si nous n’avions pas dû composer avec la blessure de Jérôme Sauveur une semaine avant la finale et celle de Joachim Thiry à la fin du premier quart ! Il est certain que le groupe dont j’ai pu disposer ces quatre dernières années est exceptionnel, en plus d’être composé d’amis. Cela ne rend pas toujours les choses plus faciles mais j’ai énormément appris dans ce rôle de coach grâce à chacun d’eux. Enfin, je suis content de pouvoir progressivement donner leur chance à quelques jeunes du club depuis deux saisons et voir certains évoluer de manière encourageante. Même si le chemin reste encore long, je suis certain qu’il se poursuivra positivement avec quelqu’un d’autre les années à venir.
Quels sont tes objectifs pour ce deuxième tour de championnat ?
Nous allons tenter d’obtenir au second tour un aussi bon bilan que celui réalisé avant les fêtes tout en poursuivant le travail d’accompagnement des jeunes qui découvrent ce niveau.
Quel genre de nouveau défi recherches-tu pour la saison prochaine ?
Je n’en ai sincèrement encore aucune idée. J’ai fortement envie d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses mais je sais aussi que mon emploi du temps professionnel me conditionne à mesurer mon investissement dans le coaching pour le moment. Je verrai si un projet me parle, est porteur de sens et est compatible avec mes contraintes personnelles et professionnelles. Je suis prêt aussi à prendre un peu plus de temps pour moi mais le coaching est également un moment de décompression, d’évasion, une bulle d’oxygène par rapport au quotidien professionnel. Je sais donc que cela deviendrait rapidement un manque.