Avant d’entamer un nouveau cycle à l’ABC Arena, Sébastien Peremans revient sur la dernière saison des Haricots en R1.
Sébastien, que retiens-tu de cette saison 2023-2024 ?
J’ai véccu l’une des saisons les plus difficiles sur le plan collectif. C’est l’une des premières saisons où je ne joue pas les Playoffs et où nous n’arrivons pas à atteindre les objectifs du club.
Comment expliques-tu cela ?
Nous n’avons pas réussi à être constants. A domicile, nous avons eu beaucoup de mal à gagner des matchs alors que c’était là que nous étions les plus forts les années précédentes. Nous étions l’une des pires défenses de la série. En encaissant 90 points, il est compliqué de gagner.
Ce fut aussi une saison mouvementée.
Que Jean-Luc Mathy soit viré demeure le point noir de notre saison. Il n’est jamais agréable de se séparer d’un coach. L’arrivée de Quentin Pincemail a donné une énergie positive au groupe. Tout le monde a consenti à des efforts physiques pour revenir dans le coup mais cela n’a pas suffi pour être constants le reste de la saison.
Il y a quand même eu quelques jolies éclaircies.
Oui, notamment de belles victoires à l’extérieur – Loyers, Campinaire, Woluwé – quand nous décidions de jouer défense. Le point positif fut la cohésion d’équipe. Malgré les défaites, le groupe est resté soudé alors que cela aurait pu partir en sucette plusieurs fois. Nous avons aussi pu vivre quelques belles fêtes après les matchs tout de même.
Si tu ne devais garder qu’un seul souvenir, quel serait-il ?
Le team building en début d’année à la mer. Nous nous étions super bien amusés. Cela a créé des liens et c’est certainement pour cela que le groupe est resté soudé pendant toute la saison.
