Autant dans la manière que dans les chiffres, les Belgian Cats ont déçu contre l’Allemagne, concédant un revers de quatorze unités qui complique l’accession aux quarts de finale. Jeudi contre l’impressionnante armada américaine, les Belges n’auront qu’une option : réussir le meilleur match de leur histoire.
C’était la douche froide au sortir de la surprenante défaite – tant dans les chiffres que dans la manière – des Belgian Cats face à l’Allemagne. Championne d’Europe en titre, les Cats, qui occupent la sixième place au ranking mondial, étaient pourtant favorites face à des Teutonnes qui n’avaient encore jamais participé aux Jeux Olympiques.
Face à l’adresse, la puissance et au collectif des Allemandes, les Cats ont rarement eu voix au chapitre, étant menées durant quarante minutes avec un écart qui dépassa la vingtaine d’unités. « Nous n’avons pas développé le jeu que nous avons l’habitude de développer. Alors oui Julie nous aurait fait du bien grâce à sa lucidité, sa sérénité et sa créativité, ce qui nous a fait défaut dans ce match. En préparation, on a fait de bonnes choses sans elle mais dès que le niveau s’élève un peu, nous sommes en difficulté », analysait le coach Rachid Meziane au micro de la RTBF. « On a commencé à douter, à hésiter, et notre basket s’est effrité. Ça nous a mis directement dans une mauvaise posture et c’est quelque chose que nous avons peu expérimenté depuis mes débuts. Peut-être qu’il nous manque un peu d’expérience dans ces moments complexes afin de relever la tête. »
Un revers qui complique les chances de qualification des Cats pour les Belgian Cats, davantage encore avec cet écart final – 14 points dont 4 points encaissés sur les deux dernières possessions – qui risque de peser lourd dans la balance en cas d’égalité au terme de la phase de poule.
Les deux prochains adversaires des Belges sont en effet des formations redoutables, à commencer par les Etats-Unis, favoris du tournoi. « Dans la réaction, peut-être que nous serons capables de sortir une grande performance contre les États-Unis. Il faudra vite switcher pour continuer d’y croire« , ajoutait encore le sélectionneur de la Belgique.
Les Américaines ont dominé de la tête et des épaules le Japon, 102-76. Si le score est impressionnant, il faut souligner que Takada (24 points), Yamamoto (17 points et 5 assists) et les Nipponnes n’étaient menées « que » 50-39 à la pause. Mais face Wilson (24 points, 13 rebonds, 4 passes décisives et 4 contres), Stewart (22 points, 8 rebonds, 3 assists et autant de blocks), Grittner (11 points et 9 rebonds) ou encore Ionescu (11 points et 5 assists) et Plum (11 unités), difficile de rivaliser. Si Américaines ont eu une préparation écourtée, elles possèdent indéniablement l’effectif le plus complet et talentueux du tournoi. Pour parvenir à créer l’exploit face Team USA, les Belges n’auront qu’une option : réussir le meilleur match de leur histoire….
Crédits photos : FIBA