A Malines, Nicolas Franck et les Carriers ont encore décroché une victoire de justesse, 70-71.
Nico, comment avez-vous abordé ce déplacement à Malines ?
Nous n’avons pas sorti notre meilleure prestation. Nous avons mené la majeure partie du match sans le tuer complètement. Les locaux sont repassés devant dans le quatrième quart-temps et ont eu l’occasion de nous mettre à deux possessions sans jamais y parvenir. Je pense que c’est problement l’expérience qui a fait tomber la pièce de notre côté.
Outre l’expérience, qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 70-71 ?
Si nous prenons notre cinq qui termine le match et que nous le comparons au cinq malinois, il y a plusieurs dizaines de matchs de nationale de différence au compteur. Et puis, cette saison, ce n’est pas notre première victoire de quelques points. Nous paniquons peut-être moins désormais ? Enfin, quand, comme c’est le cas de Malines, on est dans une spirale négative et qu’on touche la victoire du bout des doigts comme c’était le cas samedi, la pression est grande.
Cette victoire s’est-elle jouée sur un tir ?
Ce n’est pas sur un shoot que cela se joue. Dans les faits si, mais c’est plutôt dans l’état d’esprit que la différence s’est faite. C’est seulement dos au mur que nous nous sommes mis à défendre. Nous avons réalisé deux ou trois stops défensifs pour terminer le match. Nous devons avoir cela à l’esprit pour le deuxième tour, c’est ça notre ADN.
Comment juges-tu votre premier tour ?
Dans les chiffres, c’est une réussite avec 65% de victoire. Par contre, au niveau des prestations nous sommes capables de mieux. Nous en sommes conscients et savons vers quoi nous devons aller. Il y a encore du boulot.