Contre Ostende, Pierrick Van Den Brule et les Carriers ont brillé, l’emportant de justesse sur un adversaire jusque-là invaincu.
Pierrick, quel match contre Ostende !
Ce qui est sûr, c’est que ce n’était pas un match pour les cardiaques… Parce que quand les Ostendais ont marqué un triple à treize secondes de la fin pour prendre une longueur d’avance après tout ce que nous avions donné, ce n’était pas évident ! C’est une super victoire pour le club et il y avait pas mal de supporters : c’était chouette de jouer un match pareil.
Comment as-tu abordé cette rencontre dans laquelle tu as scoré 30 points et inscrit le panier de la victoire ?
Je n’ai rien changé par rapport à ma routine habituelle d’avant-match et cela a payé (rires). Nous avions bien préparé cette rencontre, ce qui nous a permis de très bien la commencer et d’envoyer Ostende directement dans les cordes… Ensuite, les visiteurs ont montré pourquoi ils étaient invaincus jusque-là, ont resserré derrière et sont revenus très rapidement dans le match. Nous avons alors mis la balle là où ça faisait mal : en dessous car les Ostendais n’avaient pas de pur poste 5. Et quand ils ont trappé, nous avons su ressortir de bons ballons dans des cuts ou pour nos shooteurs.
Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?
Dans un match de ce type, la pièce peut tomber d’un côté comme de l’autre. La différence s’est faite à l’expérience et à l’envie. Je pense que nous étions très motivés et nous nous sommes dit que c’était possible de gagner cette rencontre ! Ensuite, le coach avait promis un teambuilding sur la foire en cas de bonne prestation : il n’y a rien de plus motivant pour moi (rires). L’autre point hyper important est que l’équipe l’a emporté sur les individualités. Nico Franck et Jérôme Wuidar sont des gars qui mettent facilement la balle dans l’anneau mais contre Ostende, ils ont vu et compris qu’il fallait faire autre chose pour amener le meilleur shoot collectif. Cela fait plaisir à voir.
Comment juges-tu votre progression ?
C’est pas mal du tout. Nous sommes dans une bonne spirale pour le moment mais il reste encore énormément de choses à travailler et nous en sommes bien conscients ! Nous sommes une équipe qui, lorsqu’elle enchaine les stops défensifs, peut prendre feu. Mais nous devons davantage travailler sur nos coups de mou et notre constance. La balle tourne de mieux en mieux mais nous ne sommes pas encore là où nous voudrions être, nous commettons encore trop d’erreurs et perdons trop de ballons.