« Le shoot c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas »

Retour surprise sur les parquets de David Beck avec la belle équipe des Buffalos de Grâce-Hollogne. Entretien.

David, il y a pire pour reprendre du service que de venir rejoindre les Buffalos.

Effectivement, il y a pire comme équipe pour faire un come-back ! Rejouer avec des poulains tels que Blanchy et Bollaers – que j’ai formé en jeunes et qui m’ont suivi un peu partout au cours de ma carrière d’entraineur – est un plaisir. Retrouver mon ami Julien Wéry, c’est un beau cadeau avant Noël. Il n’y a que de belles personnes dans ce groupe et l’intégration a été immédiate.

Avec Benoit Blanchy à Ninane en R1 en 2002-2003.

Es-tu là juste pour quelques semaines afin de compenser les diverses absences ou bien disputeras-tu l’intégralité de la saison ?

Je me mets au service de l’équipe. Gaël Verzele m’avait déjà demandé de finir la saison dernière suite aux diverses blessures afin de décrocher le titre P3. Ici, rebelote, le coach a réitéré sa demande et je n’ai pas hésité une seconde à lui répondre favorablement. J’ai disputé tous les tours de la Coupe provinciale et deux matchs de championnat. Je ne prétends pas à du temps de jeu car je ne m’entraine pas mais le coach me donne sa confiance entre dix et quinze minutes par rencontre et, franchement, je suis assez content de mes prestations pour un vieux croûton de quarante-cinq ans (rires). S’il a besoin de moi jusqu’à la fin de la saison, je serai là.

Quelles sont tes envies pour ce retour sur les parquets ?

Des envies individuelles, je n’en ai pas. A mon grand âge, je n’ai rien à prouver même si le shoot, c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas (rires). Par contre, en tant que DT et responsable sportif du club, mon envie collective est d’atteindre la P1 pour nos jeunes qui arrivent. Toutes nos équipes en maxi basket sont à l’heure actuelle (ndlr : lire jeudi 13 octobre) toujours invaincues en championnat et progressent énormément. Nos équipes U12 performent aussi ! Nous nous devons de faire le nécessaire pour nos jeunes et c’est pour cette raison que ce challenge me motive encore plus.