Joueur et coach reconnu, Mando Kabeya est aussi un communicant doué et revient pour Liège & Basketball sur son expérience de travail sur le festival les Ardentes.
Mando, qu’as-tu pensé du nouveau site sur lequel sont désormais implantées les Ardentes ?
Le nouveau site est énorme ! C’est tout ce qu’on espère d’un grand festival en Belgique. C’est très grand, il y avait beaucoup de monde et, pourtant, nous ne nous y sentions pas trop à l’étroit. Aux différents stands, les files ne sont pas interminables car il y en a pour tout le monde. Les scènes sont toutes « top » et à des distances raisonnables. J’ai l’habitude de bosser au Wireless qui est probablement dans le top 3 européen et, ici, j’ai retrouvé la même chose.
Raconte-nous un peu ton expérience boulot sur ce festival où tu faisais partie de l’équipe chargée de publier du contenu sur Instagram.
Heureusement que je suis quelqu’un de très calme car il faut pouvoir gérer la pression, les imprévus et être efficace pour avoir les « shots » nécessaires en photo et/ou vidéo. Sur un festival, tu n’as le droit de « shooter » que les trois premiers titres de l’artiste, à la différence d’un concert classique où tu bénéficies d’une heure pour faire ce que tu veux. Une fois le premier quart d’heure terminé, je devais foncer au bureau de presse pour sortir une « story » de l’entrée en scène et puis j’avais quinze à vingt minutes après la sortie de l’artiste pour réaliser un « real » à poster sur les réseaux. Pas le temps de procrastiner sinon ta fenêtre se ferme car il y a un autre show qui suit juste après et où il faut être. Tout va très vite.
Quels furent tes coups de cœur de ce festival ?
J’en ai quatre ! Mon premier fut de revoir Sexion d’Assaut sur scène. Ils n’ont que des gros tubes, le public chantait tout et il y avait une énergie incroyable. Le second, ce fut Damso. Nous ne pouvions pas filmer sa performance mais j’ai quand même pu accéder au « front stage » car je le connais. Alors, j’ai vraiment profité du show et lui a vraiment interagi avec le public, le poussant à soutenir la musique belge. Il a offert des vinyles et chanté avec. Mon troisième coup de cœur alla à Lapeufra. C’est toujours différent quand c’est quelqu’un de chez nous qu’on voit exploser à l’international. C’est une fierté et cela s’est ressenti dans le public. Enfin, mon dernier coup de cœur fut Geeeko. C’est un mec que j’ai vu grandir lorsque je vivais à Bruxelles. Il voulait à tout prix que tout le monde sache qu’il faisait du rap lors de ses premières sorties en boîte et l’avoir vu maintenant aux Ardentes, c’était touchant.
Crédit photo : Mando Kabeya