Ce fut un véritable samedi de gala qu’ont vécu les Buffalos en accomplissant leur destinée pour enlever le premier trophée en seniors de l’histoire de leur jeune club.
Samedi, toute la planète basket – enfin, celle de Liège – s’était donné rendez-vous à La Préalle pour la finale de Coupe tant attendue entre Grâce-Hollogne. Dans le sillage de Blanchy (38 points !), les Buffalos allaient rapidement prendre l’avantage avant d’enfoncer très sérieusement le clou en seconde période pour s’imposer 93-51. « Evidemment, nous ne nous attendions pas à pareil scénario », reconnait Julien Wéry. « Impossible de s’attendre à un tel score dans une finale. Nous étions cependant parfaitement préparés, tant physiquement que tactiquement. Ce sont les deux aspects qui ont fait la différence. »
La joie était palpable au moment de soulever le trophée. « Gagner la Coupe est un accomplissement qu’on peut espérer mais qu’il est difficile de prévoir tant une compétition à élimination directe reste compliquée », avance l’emblématique Buffalo. « Malgré nos âges avancés, personne de notre équipe n’avait encore remporté cette Coupe. C’est assurément un moment qui restera gravé dans la mémoire de chacun d’entre nous. » Et d’ajouter : « Remporter une finale de cette manière, avec une salle remplie, dans une ambiance incroyable et avec une équipe magnifique : c’est sensationnel ! »
Une belle histoire pour le matricule 2558 fondé il y a à peine plus d’un lustre. « Nous avons la chance d’évoluer entre potes, entre équipiers avec qui nous avons vécu énormément de grands moments basket. Mais là, nous venons d’ajouter plus qu’une ligne ! » s’enthousiasme le Secrétaire de Grâce-Hollogne. « Le club a six ans. Je suis fier de ce qui a été accompli, de pouvoir offrir ce moment à ce club que nous avons créé autour d’un casier – ou peut-être un peu plus – en partant de rien, c’est simplement génial. » Et de conclure: « Nous n’en avons pas encore terminé avec cette saison, il reste encore beaucoup de matchs et peut-être encore de grands moments pour les Buffalos mais ce moment présent mérite d’être dégusté à sa juste valeur. »