En finale de la Coupe, les Métallos de Thierry Dario ont craqué en seconde partie. Le coach de Flémalle revient sur ce premier rendez-vous manqué – sur le terrain du moins – alors que Grâce-Hollogne et l’Alliance devront en découvre deux fois en championnat pour l’obtention du titre en P3C.
Samedi, La Préalle était bondée pour la finale de Coupe opposant Buffalos et Métallos. « Nous avons joué contre une équipe de Grâce-Hollogne des grands soirs. Tout réussissait à nos adversaires et nous avons tenu le choc en première mi-temps grâce à notre jeu intérieur qui leur a posé des soucis de fautes », commence Thiery Dario. « Nous sommes revenus à cinq points à deux minutes de la fin de la première période mais deux shoots forcés nous font encaisser deux contre-attaques qui nous rejettent à onze longueurs à la pause. »
Rien n’était encore décidé à ce moment-là. « Nous devions reprendre la seconde période le couteau entre les dents mais nous n’avions plus qu’un cure-dents (rires). Sans plus aucun jeu intérieur, un seul triple converti en dix tentatives, des fautes inutiles en défense avec chaque fois le « and one »… Seuls deux ou trois joueurs ont essayé de se battre mais en vain », continue l’emblématique coach de Flémalle qui n’hésite pas à endosser sa part de responsabilité. « Attention, tactiquement j’assume aussi de mauvais choix ! Nous sommes une équipe et le manque de réussite n’explique pas tout. Comme je l’ai expliqué au club et aux supporters : je suis le premier responsable. »
Si le résultat ne fut pas celui escompté, Flémalle peut toutefois retirer du positif de cette finale. « Nous avons gagné une partie importante avec la solidarité et la mobilisation pour le club. Nous avons assisté à une vague rouge dans les gradins et nos supporters ne cessèrent jamais de nous encourager. J’en avais les larmes aux yeux », poursuit Thierry. « Nous avons pu ensuite faire la fête avec Grâce-Hollogne mais à la cafétéria de Flémalle. Cela montre à quel point nous sommes heureux pour les Buffalos et, surtout, respectueux de leur victoire alors que Julien Wéry – que j’avais oublié de citer dans la presse la dernière fois (rires) – a réalisé un super match. »
Les Flémallois doivent désormais reporter toute leur attention sur le championnat où ils devront en découdre deux fois avec les Buffalos pour l’obtention du titre en P3C. « Nous avons pu constater nos problèmes lors de cette finale et les choses à travailler. Nous ne sommes pas dupes et nous savons où nous en sommes mais c’est la première et la dernière fois que je me prends quarante points dans les gencives. C’est la première fois que cela m’arrivait depuis que je joue et coache au basket et, bizarrement, je suis fâché », conclut Thierry.