Le week-end passé, avant de dominer Spa 76-57, les Flémallois avaient pris la mesure de Liège Basket, 81-64. Les Métallos de Thierry Dario sont toujours invaincus alors que se profile la finale de Coupe de la province ce samedi contre Grâce-Hollogne. Entretien.
Thierry, comment s’est déroulée la rencontre contre Liège, une formation que vous n’aviez vaincue que d’une petite unité lors du premier tour de championnat.
Nous étions presqu’au complet puisque seul notre pivot Kevin Hubrecht était absent. Nous avons commencé correctement en jouant un maximum à l’intérieur et nous avons directement pris vingt points d’avance. Les pépins physiques sont alors apparus et nous avons perdu successivement Benja Debry et Maxime Herbeto alors que Renaud Delfosse s’est tordu la cheville et a joué malade. La totale !
A la pause, vous meniez 39 à 23, le plus dur était fait.
Inutile de trop s’épancher sur la seconde période. Mes joueurs écopèrent de beaucoup de fautes mais, heureusement, nous avons un banc profond et nous avons su gérer la fin de match en plaçant des accélérations et en maitrisant le rebond. Cocasse car sur mes six intérieurs potentiels, il ne m’en restait que deux (rires).
Vous êtes invaincus en championnat comme Grâce-Hollogne que vous retrouverez samedi en finale de la Coupe. Le contrat est rempli et votre saison va finalement se jouer sur trois matchs contre les Buffalos.
Les prochaines semaines s’annoncent chargées pour nos anciens corps car nous allons devoir enchainer des matchs en semaine et nos grandes échéances le week-end. Il va falloir gérer le temps de jeu de chacun pour diminuer les risques de blessure ou de fatigue. Bizarrement, l’après-match est chaque fois maitrisé et nous y trouvons toujours un second voire un troisième souffle (rires). La cafétaria de Flémalle s’en souvient encore (rires).
Quelles seront les clés de cette finale ?
Le calme, le respect des consignes et, surtout, notre défense. Nous allons jouer contre la meilleure équipe de la province et chaque erreur se payera cash. Nous devrons jouer et nous battre non pas comme des guerriers mais comme des pirates.