L’absence du public pèse à Serge Di Prospero mais empêche aussi de nombreux passionnés de pouvoir admirer pour la dernière (?) saison cet incroyable basketteur. Entretien avec « Sergio l’Eternel », toujours aussi précieux pour les leaders de l’élite provinciale.
Serge, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?
Dans l’absolu, le bilan est positif car nous sommes en tête du classement même si nous pouvons regretter notre petite défaite à domicile.
Quel fut le meilleur moment de cette demi-saison ?
Le premier match de championnat à Welkenraedt avec son niveau de stress pour une reprise particulière avec notre équipe qui était plus qu’attendue. La victoire s’était jouée dans les dernières minutes. Je l’appréhendais d’autant plus que je rejoignais l’équipe depuis peu.
Et le pire ?
Sans hésiter, ce fut notre élimination en Coupe, de nouveau de quelques points seulement.
Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?
De devoir jouer sans public. Cela enlève l’essence même du spectacle vivant et cela rend les rencontres plutôt ternes.
Lequel de tes coéquipiers et le MVP ou la révélation de ces derniers mois ?
En toute immodestie et afin de ne pas froisser mes coéquipiers, je me nommerais bien dans cette catégorie MVPapy car je pense être le seul dans la catégorie +50 ans dans notre division (rires). Mais, plus sérieusement, notre P2 – dans laquelle évolue mon fils Martin – qui caracole en tête alors que ses objectifs sont bien plus mesurés mérite notre reconnaissance.
Quel souhaits voudrais-tu voir être exaucés en 2022 ?
Pouvoir terminer la saison avec des supporters dans la salle et retrouver mes jambes d’il y a trente ans. On peut rêver, non ? Et Boston dans les « Finals »…
Quels seront vos objectifs au second tour ?
Sans l’ombre d’une hésitation et parce que nous en avons les moyens: le titre avec le moins de défaites possible, voire aucune à domicile, pour tirer ma révérence avec une montée en régionale qui, je l’espère, pourra être fêtée avec peu de restrictions politiques et sanitaires.