Alors que les Comblinois sont toujours invaincus en TDM2B avant le choc de samedi à Neufchâteau, Ludo Humblet a déjà prolongé son bail à la tête du Mailleux. Entretien.
Ludo, tu as déjà resigné pour deux années supplémentaires à Comblain avec deux autres années en option. Qu’est-ce que cela signifie pour toi d’être prolongé si tôt dans la saison et pour un bail aussi long ?
Tout d’abord, cela signifie que le club compte sur moi, cela me fait donc plaisir. Ensuite, cela me permet évidemment de voir sur du long terme, de continuer à anticiper et planifier. Le club souhaiterait monter dans les trois ans en TDM1, nous sommes actuellement au milieu de notre première année de travail. Il y a quatre nouveaux joueur et un nouveau staff, nous devons apprendre à nous connaître et que les pièces du puzzle s’emboîtent. Rome ne s’est pas faite un en jour. Si nous arrivons à conserver intacte une bonne partie du groupe, je suis convaincu que nous serons bien plus forts l’an prochain. Et dans deux ans, n’en parlons même pas. C’est pourquoi, à partir du moment où les dirigeants estiment que les choses se passent bien, je pense que c’est malin de leur part de vouloir travailler dans la continuité et avec patience.
Comment juges-tu tes conditions de travail au Mailleux ?
Je suis dans des conditions de travail presque parfaites. Même si je ne voudrais changer de salle pour rien au monde, je crois que c’est le seul petit élément un peu moins « pro » par rapport à ce que tout le club met à notre disposition. Au-delà des membres du comité qui sont géniaux et pour qui je me suis pris d’affection, j’ai la grande chance d’avoir à mes côtés Christophe Henri, un des meilleurs managers de Belgique, si ce n’est le meilleur. Son seul objectif est que nous ne manquions de rien. Dans sa vie professionnelle, c’est un gars brillant, un manager hors-pair. Le tout, pour Comblain, mixé avec une grosse connaissance basket, de la générosité et un grand coeur. Que vouloir de plus ?
Tu es aussi resté de longues années à Cointe. Les coachs qui restent durablement en place et effectuent un vrai travail de fond sont-ils ceux que tu admires le plus ?
Sincèrement, j’admire tous les coachs qui se donnent à fond, peu importe ceux qui font du court terme ou du long terme. Notre job est super ingrat et il faut nous serrer les coudes. Ce qu’actuellement nous faisons très bien en Province de Liège. Par exemple, nous avons un petit groupe What’s App d’une dizaine d’entraineurs. Chaque semaine, nous nous encourageons, nous nous aidons avec sincérité. Le huit décembre, nous allons d’ailleurs partager une bonne grosse soirée tous ensemble, cela s’annonce épique (rires). Cependant, il est vrai que j’aime rester longtemps dans un club lorsque, humainement, je m’y sens bien. A Cointe, ce fut indubitablement le cas durant cinq ans grâce à deux personnes exceptionnelles, Jean et Thomas Levoz. A Comblain, c’est pareil, j’ai également autour de moi des personnes incroyables comme Martial Paulus et notre Silvia Cimarosti internationale ! Des personnes comme nous n’en trouvons plus de nos jours.
C’est chez Bon Bon, le restaurant étoilé de Christophe Hardiquest, que tu as validé cette prolongation de contrat. Quelle expérience culinaire as-tu vécu dans la Capitale ?
C’était tout simplement fabuleux. C’est un restaurant deux étoiles et dès la première bouchée, nous comprenions pourquoi. Aucun détail n’est laissé au hasard, tout est calculé pour provoquer une explosion de saveurs au milieu de notre palais. C’était encore un fabuleux cadeaux de la part de Christophe Henri.
Crédit photo: Ludo Humblet