Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Sébastien Demez, le stretch four de la R2 d’Ensival. Entretien en toute décontraction.
Sébastien, peux-tu nous retracer ton parcours ?
J’ai effectué mes classes de jeunes à SFX. La fusion avec Saint-Michel eut lieu quand je commençais en seniors, j’y ai évolué en P3 pendant deux saisons. J’ai ensuite fait une pige d’un an à Battice avec qui nous sommes montés et où j’ai croisé Kevin Jacques avec qui je joue aujourd’hui. Ensuite, je suis revenu à Saint Mich’ et j’ai participé à la majorité des montées avec différents coachs: Alain et Olivier Cordonnier, Fred Ledain, Julien Denoz, Pascal Mossay et Christophe Grégoire. J’en suis à ma troisième saison à Ensival en tant que joueur. Je suis également coach depuis quinze ans, principalement de jeunes, et j’ai eu différentes équipes à Saint-Michel et Ensival.
Qu’apprécies-tu dans le basketball ?
L’aspect tactique et les lectures de jeu.
Quel genre de joueur es-tu ?
Certains coéquipiers me comparaient à Dirk Nowitzki (rires). Je suis un joueur intérieur pas impressionnant physiquement et qui shoote de loin. Un poste quatre dans le jeu actuel.
Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu as commencé le basket ?
Pour le coaching, ce fut la victoire en finale de la Coupe provinciale U12 contre Pepinster lors de la saison 2011-201, la demi-finale de Coupe AWBB U16 2016-2017 contre Mons avec une perf’ de Rahmani Akinbodu ainsi que le maintien de la P3 de Saint-Michel en 2017-2018 alors qu’un paquet de personnes nous voyait descendre. Comme joueur, la première montée de P3 en P2 avec Saint-Mich’ à l’issue de la saison 2009-2010 ainsi que les montées de P2 en R1 sur quatre saisons. La victoire en demi-finale de la Coupe AWBB 2019-2020 demeure un bon souvenir aussi malgré cette finale annulée à cause du Covid.
Qu’apprécies-tu à Ensival et dans ton équipe ?
L’ambiance familiale et l’esprit d’équipe qui règne dans notre groupe.
Quelles sont tes envies pour cette saison forcément particulière ?
J’ai envie de vivre une belle saison en évitant les blessures pour moi et mes coéquipiers – ce qui est déjà mal parti – pour pouvoir être ambitieux collectivement et peut-être accrocher les Playoffs.
Tu n’es pas le seul de la famille à taquiner la balle orange. Quelles similitudes et différences y-a-t-il entre tes frères et toi ?
Mes deux frères sont deux joueurs bien différents de moi. Ils sont plutôt bons défensivement en périphérie sur l’homme alors que je suis davantage performant dans les aides et les lectures. Offensivement, je suis plutôt un joueur de catch and shoot. Dorian me ressemble un peu de ce côté-là tandis que Gauthier est plus un joueur de pénétration.