Tout doucement en train de retrouver son meilleur niveau, Julien Van Roy s’impose comme un des éléments essentiels de La Spéciale Aywaille. Avant le match de tous les dangers contre Blegny dimanche, ce meneur a la vista légendaire et capable de contribuer dans tous les secteurs du jeu analyse la situation des Aqualiens. Entretien.
Ju, comment analyses-tu le début de saison de La Spéciale Aywaille ?
Notre début de saison n’est pas mal avec ce trois sur trois mais nous ne connaissons pas vraiment les équipes de la série, c’est donc chaque semaine une surprise. Au-delà des résultats, ce qui est vraiment top depuis le début du championnat, c’est la rapidité avec la cohésion s’est faite dans ce groupe où l’entente est vraiment géniale. La mentalité que nous avons affichée à la Vaillante samedi dernier, cela faisait des années que je n’avais plus vu cela: tout le monde s’encourageait et tirait dans le même sens. Nous sommes tellement motivés que nous avons arrêté la cigarette à la mi-temps, comme le demandait le coach (rires).
Quelles sont les forces de ton équipe ?
Nous avons l’intelligence de jouer sur les hommes en forme, comme ce fut le cas avec Lhote et Koch à Jupille. C’est une chose que nous ne faisions pas forcément auparavant. Nous profitons des « missmatchs » et j’adore cette vision et cette manière de faire. Personnellement, moi qui pensais arrêter le basket il y a quelques mois, l’arrivée de Lhote m’a « forcé » à rempiler et j’ai depuis retrouvé le goût du basket et de la gagne. J’ai même participé à plusieurs entrainements d’affilée (ndlr: Julien Van Roy exerce une profession assez chronophage). Je pense que cela faisait des années que cela ne s’était plus produit mais l’envie de me donner pour le groupe et les amis est bien présente.
Ce dimanche, vous recevrez Blegny à Sprimont. A quoi t’attends-tu ?
A vrai dire, je ne sais pas trop à quoi m’attendre mais connaissant la mentalité du club (ndlr: le papa de Julien, feu Eric Van Roy, a coaché les Miniers avec un certain succès), nos adversaires ne lâcheront rien. C’est tout de même une équipe qui a fini dans le Top 5 il y a deux ans.
Que devrez-vous faire pour continuer votre série victorieuse ?
Pour l’emporter, je crois que la fraîcheur sera capitale. Ce week-end a lieu la fête à Ninane et nous savons que nous pouvons être incontrôlables durant ces quelques jours. La preuve est qu’il y a deux ou trois ans, nous étions allés perdre à Dison qui était alors lanterne rouge. Ce fut la seule victoire des Disonnais durant le premier tour ! Si nous nous amusons, que nous ne nous frustrons pas et que nous jouons pour les gars en forme en sachant nous mettre en retrait, nous pourrons faire des miracles.