Après une élimination en Coupe de la Province, les Sucriers ont mordu la poussière lors de la journée inaugurale en P2A, vaincus par les Grenouilles de Cointe, 53-57. Une seconde contre-performance de rang qui tache pour Nicolas Paulus et ses coéquipiers qui devront à absolument remettre leur jeu à l’endroit ce samedi à Comblain. Entretien.
Nicolas, comment s’est dessinée cette première défaite en championnat ?
Nous n’avons pas pris l’ascendant sur Cointe dès le départ et nous aurions pourtant dû le faire. Après quelques minutes, les deux équipes faisaient jeu égal et déjà là, les Grenouilles ont compris qu’elles avaient un coup à jouer. Ensuite, nous avons eu une bonne séquence pour prendre douze unités d’avance mais avons raté quelques opportunités qui nous auraient permis d’alourdir l’écart et de tuer le match. Petit à petit, nos opposants sont revenus au score et nous ne comptions plus que cinq longueurs d’avance à la pause. A la reprise, les Cointois y croyaient et nous, nous doutions. De fil en aiguille, nos invités ont pris l’ascendant pour passer devant à quatre minutes de la fin et ne plus lâcher leur avantage.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous et qui peut expliquer ce surprenant revers ?
Rien n’a fonctionné en fait. Nous avons shooté à un sur seize au-delà des 6,75 mètres ainsi qu’à 20 ou 30% à deux points. Nous avons perdu des ballons à gogo, étions fatigués et avons perdu l’ascendant physique, avons manqué d’envie et commis de bêtes fautes qui nous ont mis en problème au niveau de nos rotations – déjà pas bien larges avec nos blessés.
Que devrez-vous impérativement améliorer pour ce samedi à Comblain et la suite de la saison ?
Tout au vu du bilan fait précédemment. Mais deux choses me paraissent encore plus essentielles. Tout d’abord, si nous ne pouvons pas contrôler notre réussite aux shoots ou les autres faits de match, nous nous devons d’être concentrés et de montrer de l’envie et de l’énergie sur le terrain, notamment en défense et au rebond. Les Grenouilles furent meilleures que nous dans ces secteurs et ont mérité leur victoire malgré une équipe moins expérimentée que la nôtre. Ensuite, nous devons arrêter d’aborder les matchs en pensant que nous sommes les favoris à la victoire. Cela nous met une pression inutile et nous empêche de dérouler. Nous nous retenons, par peur, et ne jouons pas juste. Prenons les matchs les uns après les autres pour nous y amuser et le bon basket viendra tout seul.