« Le public était tellement bruyant et les fans tellement fous »

Avant que Maxime De Zeeuw ne brille à Holon, le club israélien a compté dans ses rangs un sacré gaillard récemment champion NBA avec les Bucks: PJ Tucker.

Cette année, Maxime De Zeeuw a brillé en Israël sous les couleurs de l’Hapoël Holon. Cartons réguliers au scoring, buzzer beater historique pour assurer la qualif’ de sa team en Champions League, victoires à la pelle, le bilan du Belgian Lion avec Holon est irréprochable, les résultats de fin de saison ne pouvant objectivement pas rentrer en ligne de compte tant les dernières semaines (conflit armé, blessures, panne d’électricité) furent mouvementées.

Le championnat israélien a toujours su attirer des stars, comme récemment avec Amar’e Stoudemire. Voici quelques années, l’Hapoël Holon comptait dans ses rangs PJ Tucker qui, après une saison outre-Atlantique, s’était expatrié et avait pas mal bourlingué. « A l’époque, la NBA était différente. Être un tweener (un joueur coincé entre deux postes ou deux rôles) était une tare. Personne ne voulait de nous. Il fallait être un ailier capable de shooter à 3 points, ou un big man qui joue dos au panier. Si tu te trouvais entre ces deux choses-là, tu n’avais pas ta place. J’ai longtemps été perdu » raconte le récent champion NBA dans le New York Times. « Partir en Israël m’a appris à être un joueur d’équipe. J’ai dû grandir. Par la suite, j’ai été l’option n°1 pendant 3 ou 4 ans et j’ai appris à être un leader. Quand je suis revenu en NBA, j’ai tout de suite su comment je devais faire mon boulot. »

Dans ce magnifique pays où le sport passionne les foules, le Buck fut rapidement séduit par l’engouement populaire autour de la balle orange et par la ferveur des supporters d’Holon. Surtout que les outsiders d’Holon étaient parvenus à renverser le grand Maccabi Tel-Aviv pour s’adjuger le titre. « Le public était tellement bruyant et les fans tellement fous… Je n’ai jamais joué dans un autre endroit comme celui-là. C’est le top à ce niveau, de très loin. Ce titre, c’est le meilleur souvenir de ma carrière à ce jour. »

Crédit photo: Hapoël Holon