Avec une bonne humeur rafraîchissante, Fred Perin évoque son retour sur les parquets, la préparation des Aubelois et le match de ce dimanche contre Stavelot. Entretien.
Fred, comment se passe ton retour sur les parquets ?
Tout se passe très bien. Scott Zadar m’a fait bosser durant plusieurs mois donc je suis prêt physiquement. Malgré des plus jeunes jeune dans l’équipe, je suis toujours le plus rapide au sprint – cela leur fera un coup au moral de lire ça, ils n’ont qu’à bosser (rires) – et les frères Luparello commencent à comprendre qu’il ne faut pas me laisser trop d’espace (rires). Ceci dit en tout modestie, bien évidemment (rires).
Où en êtes-vous dans votre préparation ?
Elle se déroule plutôt bien. Nous sommes un tout nouveau groupe mais l’ambiance est bien présente et les nouveaux n’hésitent pas à apporter leur contribution. Il y a déjà une belle cohésion sur le terrain et en dehors. Le groupe évolue bien et nous prenons le temps de bosser sereinement nos phases une à une. Par contre, vu l’année d’arrêt qui vient de s’écouler et les kilos en trop de certains, des bobos de quelques semaines sont apparus. J’espère que cela ne sera que passager. Avec les absences de certains qui sont en vacances – je préfère taire les noms mais ils mettront leurs casiers – ainsi que les absences non-justifiées – je vais également taire le nom du coupable – et les petites blessures, nos dernières prestations ne reflètent absolument pas le potentiel du groupe. Une fois que tout le monde sera présent et en forme, nous pourrons faire très mal.
Ce dimanche, ce sera un derby contre Stavelot qui vous occupera.
Stavelot est depuis plusieurs années une formation difficile à aborder. Pendant cette période de préparation plus longue que la normale, le mieux à faire est de simplement nous concentrer sur notre basket. Tant que nous jouons bien, que nous évitons les erreurs un maximum et que nous nous donnons à 100%, le résultat n’a pas d’importance à mes yeux. Tout ce que je sais, c’est que les Blancs-Moussis seront là pour la troisième mi-temps. Cela tombe bien, nous aussi.
Crédit photo: Laurine Broca – Photographe