Macron soutient Souchu

Le « 3 x 3 » cher à l’ancien Mosan entamera les Jeux sous les encouragements du président de la République. Week-end importantissime, aussi, pour notre « 3 x 3 » national à Tokyo. Sans parler des finales d’Anvers, de la signature de Bako à Manresa et du CEP Fleurus. Ce sont les infos d’EMCE.

3 x 3 : finale nationale à Anvers, les Belges en action à Tokyo

C’est sans conteste Le week-end du 3 x 3. On assistera ainsi aux grands débuts de notre phalange tricolore au tournoi olympique. Le moins que l’on puisse écrire est que nos compatriotes ne chômeront pas : samedi, contre la Lettonie (11 h 40, heure belge), le Japon (15 h 25) ; et, dimanche, face à la Russie (4 h 35), la Serbie (8 h 25). C’est également dimanche que se dérouleront les finales du « Crelan 3 x 3 Masters Tour », à Anvers, avec plusieurs quatuors régionaux au programme. Vu les prévisions météos, il est à craindre que ce rendez-vous métropolitain se jouera en intérieur.

3 x 3 : deux ex-Liégeois aux Jeux dont Souchu devant le président Macron

Clin d’œil de l’histoire, deux anciens sociétaires du Country Hall se sont ouvert les portes des JO. Cette valeur sûre qu’est Jakob Cebasek (en Cité ardente en 17/18) fait ainsi partie du roster de la Slovénie. Quant à Karim Souchu (mosan de 05 à 07), il coachera le « 3 x 3 » féminin français. Dès demain, ses protégées en découdront avec les Etats-Unis (10 h 55) et l’Italie (14 h 25). Avec, à chaque fois, un spectateur sortant de l’ordinaire puisque le président Macron sera dans les gradins nippons.

Ismaël Bako met désormais le cap sur Manresa, l’ancien club de Tabu

Coïncidence (ou pas), il y aura toujours une présence belge sur le parquet du Baxi Manresa (D1 espagnole). En effet, Jonathan Tabu y cède le relais à Ismaël Baku qui n’aura donc pas tardé à dénicher un nouvel employeur après sa mise à l’écart de l’ASVEL. Pour être tout à fait complet, on ajoutera que le club de la (grande) banlieue de Barcelone a signé un 17 sur 36 l’an dernier et qu’il fut l’adversaire de Pepinster en Coupe Korac. C’était à l’automne 1995 et je me souviens d’un séjour particulièrement agréable en Catalogne. Nous avions, entre autres, visité la salle où avait évolué l’inoubliable « Dream Team » en ’92.

A qui le Tour ? Aujourd’hui, le (vrai) CEP Fleurus

Le moins que l’on puisse écrire est que l’étape du jour au TRW reliera deux cités « basket » : Neufchâteau et Fleurus. De l’emblématique club hennuyer, on retiendra surtout qu’il fut fondé en 1925, qu’il évolua 15 ans en D1 et que deux personnages hors du commun en firent sa renommée. A commencer par André Robert (1931-2010), un important négociant en fruits et légumes qui ne vivait que pour son « CEP », de Cercle d’Education Physique. On lui doit notamment la construction de la salle Bonsecours qui finira par porter son nom. C’est là que « Pepin » s’ouvrait les portes de l’élite le 1er mai 1985. Ce qu’on ignore souvent du président fleurusien (de 1965 à 2003), c’est qu’il fut aussi sélectionneur national. Si le club de cœur de Bruno Dagnely joua les terreurs au plus haut niveau, il le dut principalement à ce diable de Lloyd Batts. Joueur aussi performant qu’extravagant, il n’avait pas son pareil pour motiver ses équipiers et les supporters. Il est passé par la D1 italienne ainsi que l’Asvel et a soufflé ses 70 bougies en mai dernier.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Cholet Basket