Ce dimanche, pour le plus grand plaisir des passionnés et des amateurs de beau basket, la finale de l’Euroleague opposera Barcelone à Efes.
« C’est tout de même dommage de ne pouvoir suivre autrement qu’à la TV un Final Four qui se déroule à cent kilomètres de chez nous » regrettait Yves Dehousse vendredi. A raison tant les deux demi-finales furent riche en suspens. Au bout de deux magnifiques batailles, Efes et Barcelone ont décroché leur ticket pour la finale.
Mais avant le duel que tout le monde attend, le CSKA Moscou et Milan en découdront en lever de rideau. Une rencontre pour la troisième place finalement assez anecdotique. Un match que disputera le meneur espagnol Sergio Rodriguez que Kevin Reyserhove avait désigné comme son favori pour le trophée de MVP. « Je n’en vois qu’un pour cette consécration: MONSIEUR Sergio Rodriguez Gomez mieux connu sous le pseudo de « El Chacho » ! Le gars est en forme, Milan champion et il passe à côté… plus de chance pour la prochaine fois » avait prédit Kevin. Une fausse piste puisque, traditionnellement, le MVP est issu de l’équipe qui soulève la Coupe. Le « prono » de Jérôme Niedziolka est lui, toujours valide même si cela sera difficile. « Brandon Davies (ndlr: 2 points et 2 rebonds contre Milan), il casse tout sur son passage depuis quelque temps ! », avait avancé le Rodman des Argilières.
L’ancien élève de Liège Atlas ne peut d’ailleurs qu’être ravi puisque les Blaugranas, qu’il supporte assidûment, disputeront la finale contre les Turcs d’Efes et leur MVP Micic (25 points et 6 passes contre le CSKA vendredi). « Je vois encore bien Barcelone qui est très solide en défense, a des gars qui ont joué à un très grand niveau et qui connaissent les grands moments . Sans oublier la patte de Jasikevicius au coaching » nous avait confié « Polska » au moment de désigner un vainqueur final.
Le coach Lituanien du Barça a l’expérience des grands rendez-vous. Ancien meneur de génie, celui qui avait terrassé Team USA à lui tout seul, a déjà remporté quatre fois la compétition reine comme joueur: en 2009 avec le Pana, en 2005 et 2004 avec le Maccabi Tel-Aviv et en 2003 avec… Barcelone ! Ayant parfaitement réussi la transition des parquets au banc, Jasikevicius devrait se livrer à un fameux duel intellectuel avec Ataman, le mentor de l’Anadolou.
Crédit photo: Euroleague