It’s the D-Day ! Ce lundi, Francis Torreborre va disputer un game 5 décisif en demi-finale des Playoffs du championnat de République Tchèque, le genre de match que tous les basketteurs – ou presque – rêvent secrètement de jouer. L’explosif Liégeois et ses partenaires ont-ils récupéré l’avantage psychologique en revenant du diable vauvert dans cette série et le momentum a-t-il changé de camp ? Entretien.
Francis, vous avez remporté haut la main le game 4 contre Opava. Comment juges-tu votre prestation ?
Nous avons vraiment joué avec du coeur, de l’énergie et habités par l’envie de gagner à tout prix. Nous savions que nous n’avions pas de pression car nous étions dos au mur et que c’était bien Opava qui avait l’obligation de gagner. Nous avons profité de cette « faiblesse psychologique » de nos adversaires pour remporter ce match. Cela se voyait lors de la rencontre qu’ils n’étaient pas à l’aise – et ils avaient perdu un joueur – et nous avons joué notre match en jouant bien en attaque. Nous avons encaissés un peu trop de paniers et quelques détails devront être améliorés pour le game 5 de lundi.
As-tu su tenir ta place ?
J’ai joué mais, manque de bol pour moi, alors que mon pied droit allait mieux, je me suis un peu blessé à la cheville gauche. J’avoue que cette fin de saison est délicate pour moi (rires) mais ça va je tiens le coup. Je fais beaucoup de soins pour tenir le coup et je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe et apporter ma pierre à l’édifice.
Disputer un game 5 décisive d’une demi-finale de Playoffs, c’est ce à quoi aspire tous les joueurs ?
Beaucoup de joueurs souhaitent disputer des manches décisives en Playoffs, cela donne de l’adrénaline. Mais bon, même si c’est stimulant, j’aurais préféré que nous gagnions trois à zéro (rires). Cela nous aurait directement qualifiés pour la finale et nous aurait enlevé de la pression même si celle-ci est sur Opava qui menait deux à zéro alors que nous étions dos au mur. Je ne sais pas comment nos adversaires vont réagir lundi mais je m’attends à un match très musclé.
Selon toi, avez-vous récupéré l’avantage psychologique en égalisant dans la série ?
Nous n’avons vraiment aucune pression, nous revenons de loin et avons su égaliser. Nos opposants, eux, ont une grosse pression et seront dans l’obligation de gagner devant leur public. Ce ne sera sans doute pas facile psychologiquement pour eux. D’autant plus que je crois que la ligue aurait voulu une finale entre Nymburk et Opava, les deux premiers du général. Mais nous sommes là pour tenter de déjouer les pronostics et gagner à Opava pour décrocher notre billet pour la finale.
Crédit photo: Kolin