« Une nouvelle résolution à laquelle je travaille avec un coach mental »

Face à Ostende, Ludo Lambermont avait un peu retrouvé – avec réussite ! – son agressivité offensive. Pour Liège & Basketball, le Liégeois analyse la prestation de Liège contre Ostende, les qualités des Côtiers qu’il voit bien conquérir la « Perfect 10 », évoque sa philosophie de jeu et le travail commencé avec son coach mental Geoffrey Mahieu et préface le dernier match de la saison qui aura lieu ce dimanche contre Anvers. Entretien.

Ludo, comment analyses-tu votre récente prestation contre Ostende ?

Nous pouvons être fiers de nous, nous avons tout donné pendant quarante minutes malgré les difficultés rencontrées avec les blessures de plusieurs joueurs. Je savais que nous allions avoir difficile mais nous n’avons jamais rien lâché.

Qu’est-ce qui t’impressionne chez les Ostendais et les vois-tu à nouveau champions dans quelques semaines ?

Les Côtiers ont une très belle équipe et je pense qu’il vont faire le « perfect 10″… Ils sont armés à tous les postes, c’est une armada dirigée parfaitement par Dario (ndlr: Gjergja) !

Face à Ostende, en première période, tu as été bien plus agressif offensivement – et avec réussite ! – que de coutume cette année. Est-ce là une nouvelle résolution ?

Oui, c’est une nouvelle résolution à laquelle je travaille depuis quelques jours avec Geoffrey Mahieu, mon nouveau coach mental.

Pouvons-nous dire qu’à l’instar de Boris Diaw à l’époque, ta tendance à privilégier le collectif fait que tu t’effaces parfois un peu trop ?

Oui, c’est vrai. Mais nous allons désormais travailler avec Geoffrey pour changer un peu cette philosophie et être capable d’alterner jeu d’équipe et mon jeu individuel.

Vous terminez votre saison ce dimanche en recevant Anvers. Comment pouvez-vous créer l’exploit malgré votre effectif réduit à peau de chagrin ?

Je pense que notre « switching defence » est assez efficace mais il faudra compenser les absences de Iaro, Lovre, Brieuc et Milos en étant non pas à 100% mais à 200% de nos capacités.

Crédit photo: Philippe Collin