Quelques mois seulement après son arrivée à Trégueux, voilà déjà Maël Widart promu à la tête de l’équipe première en N2 féminine et à la direction sportive du club breton. Depuis les Côtes d’Armor, le Fléronnais se confie sur son expérience outre-Quiévrain, son évolution, son quotidien sans oublier d’évoquer le BC Fléron créé en fin de saison dernière. Entretien.
Maël, moins d’un an après ton arrivée à Trégueux, te voilà promu head coach de l’équipe première en N2 féminine. Est-ce une surprise pour toi ?
C’est une demi-surprise. En effet, je ne m’attendais pas du tout à cela en arrivant au club. Je ne suis en France que depuis quelques mois et il m’était difficile de prévoir pareille promotion si tôt. Mais depuis l’officialisation du départ de Laurent Plassard, le coach en place cette saison, c’était dans l’air et, d’ailleurs, Laurent à incité le club à ce que je lui succède.
Concrètement, que cela va-t-il changer pour toi ?
Au niveau des horaires, cela ne va pas me changer énormément. J’étais déjà présent à toutes les séances, tant en journée qu’en soirée. La différence consistera surtout dans le fait que je reprends la direction sportive du club. Je serai donc beaucoup plus présent sur les équipes de jeunes et l’accompagnement des entraineurs.
Comment se déroule cette saison forcément particulière avec le Covid ?
Elle se passe bien malgré le Covid. Nous essayons de mettre en place des séances autant que possible Nous nous adaptons au fait que cela doit obligatoirement être en extérieur et sans contact, quel que soit l’âge des participants. Nous devons ruser et être créatifs pour proposer des séances qui permettent de progresser et de garder du plaisir. Il y a donc beaucoup de contraintes mais nous sommes tout de mêmes heureux de voir que les jeunes demeurent impliqués malgré tout.
Comment se passe ton acclimatation à ta vie bretonne ?
Je m’acclimate super bien. Les gens ici furent hyper accueillants. Tout le monde s’est démené pour m’aider à trouver un appartement, du mobilier. Mes collègues n’y sont pas pour rien, il règne une super ambiance entre nous. Cela facilite les choses même si Liège me manque forcément !
Restes-tu impliqué dans le développement du BC Fléron ?
Pour être honnête, je n’ai pas pu aider le club à se développer comme je le souhaitais. Mais les joueurs de P4 prennent les choses en main pour lancer une dynamique positive. De mon côté, je vais gérer ce que je peux gérer de loin et organiser des stages et des entrainements lors de mes retours en Belgique.
Crédit photo: Maël Widart