Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Thomas Van Ounsem, ancien pensionnaire du CFWB en train de faire son trou outre-Quiévrain. Entretien.
Thomas, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?
J’ai commencé le basket dans mon village à Hélécine avant de partir une saison à Haneffe puis deux au Centre AWBB. Ensuite, j’ai pris la direction de la France pour deux saisons à Antibes, trois à Bourg-en-Bresse et j’évolue actuellement à Bordeaux.
Qu’est-ce qui te plaît autant dans ce que Michael Jordan a pour habitude d’appeler « ce jeu qu’est le basket-ball » ?
J’apprécie avant tout que cela soit un sport collectif. Et puis, j’aime tout simplement le jeu en lui-même.
Quel genre de joueur es-tu ?
Je suis un joueur polyvalent.
Quelles sont tes points forts et ceux sur lesquels tu dois encore bosser plus spécifiquement ?
Je peux jouer aussi bien près du cercle qu’éloigné de celui-ci. En revanche, je dois encore travailler sur mon physique pour être encore plus à l’aise sur le terrain.
Pourquoi avoir choisi de t’expatrier outre-Quiévrain ?
J’ai choisi la France car le jeu y est plus physique et athlétique et que c’est aussi un bon terrain d’exposition.
Tu as le statut de « pro » là-bas ? Comment est rythmé ton quotidien ?
Oui, j’ai ce statut. Je m’entraine le matin – souvent en individuel – et le soir, en collectif.
Comment juges-tu le niveau de la N1 française ?
Je pense que c’est un championnat un peu sous-estimé. C’est un bon niveau pour une troisième division. Il y a de nombreux joueurs expérimentés qui ont eu un beau parcours.
Malgré la pandémie, qu’apprécies-tu dans ta vie à Bordeaux ?
Ici à Bordeaux, la vie est belle. Il y a beaucoup de choses à faire en dehors du basket et de nombreux endroits à visiter.
Malgré les restrictions sanitaires, comment juges-tu votre saison ? Quels sont vos objectifs ?
C’est vrai que c’est une saison un peu compliquée car nous avons eu beaucoup d’arrêts et de matchs reportés mais cela se stabilise un peu. Nous possédons un effectif assez jeune et nous visons le milieu de tableau.
Ton club est aussi celui dans lequel Boris Diaw s’est investi. As-tu déjà eu l’occasion de croiser « Babac » ?
Effectivement, il était auparavant Président du club mais désormais, il n’a plus rien à voir avec le club et je ne l’ai jamais croisé ici.
Depuis que tu résides en France, qu’est-ce qui te manque le plus de Belgique ?
Ma famille.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket-ball ?
Mes sélections et stages en équipe nationale jeunes. Ce furent de très bons moments.
As-tu des modèles qui t’inspirent ?
Je n’en ai pas un en particulier mais plusieurs. Je m’inspire de certains mouvements qu’ils peuvent avoir et tente de les appliquer à mon jeu.
Quelles sont tes aspirations pour la suite ?
Elles sont, avant tout, de me faire une place en France.
Pour retrouver l’article dans lequel Thomas se confie sur ces années au CFWB, c’est ici.
Crédit photo: AWBB