Loïc Schwartz, le dernier MVP de la finale de la Coupe de Belgique avec Ostende, fut aussi l’un des premiers pensionnaires du CFWB.
Capable d’alterner sur les trois postes extérieurs avec un égal bonheur, Loïc Schwartz prend chaque année en volume au point de devenir une référence en Belgique et une figure emblématique d’Ostende avec qui il collectionne les trophées et pourrait prochainement décrocher une « Decima » historique. « C’est grâce à Dario Gjergja qui a instauré une discipline et une éthique de travail sans équivalent dans aucun club où j’ai eu le loisir de jouer » nous assure Loïc. « La pression est ma principale motivation. Je préfère être dans une équipe qui gagne avec beaucoup d’attentes que dans une équipe de bas de tableau avec des matchs sans enjeu. »
Mais avant d’achever sa post-formation chez les Côtiers, Loïc Schwartz a fréquenté le CFWB pendant quatre ans, de 2006 à 2010, lors de la genèse du projet. « Mon quotidien là-bas, c’était études, basket, études » se rappelle-t-il. Avec Gorgemans, notamment, le multiple champion en titre a fait partie des premiers pensionnaires à passer pro. « Cela donne de l’espoir aux jeunes qui souhaitent étudier tout en avançant dans le basket. Ma formation au Centre m’a appris la discipline, la vie en communauté avec des personnes différentes de moi et ce fut surtout une bonne préparation au monde professionnel grâce à nos entrainements journaliers. »
Si le CFWB a évolué depuis, les valeurs sont restées les mêmes. « Mon passage au Centre nous a permis d’avoir de bonnes références au niveau du coaching pour les jeunes avec notamment Julien Marnegrave et Frédéric Wilmot sans qui je ne serais pas passé pro » continue Loïc. « L’avantage aussi était de bénéficier d’une préparation physique plus intense que dans les clubs et d’un suivi scolaire grâce à un éducateur. » En trois mots, le CFWB fut « inoubliable, éducatif » et une forme de « reconnaissance » pour le récent MVP de la Coupe de Belgique.
A Jambes, Loïc s’est forgé d’excellents souvenirs. « Surtout les rencontres qui se sont transformées en amitiés » nous précise-t-il. « Je reste d’ailleurs en contact avec Amaury Gorgemans qui est l’un de mes meilleurs amis depuis toujours, avec Emmanuella Mayombo que je connais depuis les sélections provinciales, avec Lionel Loris et tant d’autres. »
Une dimension sportive, humaine et scolaire, le contrat était rempli pour Loïc au CFWB.
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Crédit photo: BC Ostende