Futur joueur de Gent en TDM1, Sami Demirtas revient sur les quatre années passées au CFWB. Entretien.
Sami, combien d’années as-tu passées au CFWB ?
J’y ai passé quatre années, de 2010 à 2014.
Quel était ton programme quotidien à l’époque ?
Le petit-déjeuner avait lieu vers 7h15, ensuite nous partions à l’école pour une journée complète. Toutefois, si nous avions des heures de fourche pendant la journée, nous retournions au Centre pour faire des entrainements individuels avec les préparateurs physiques ou avec les coachs de basket. Après le goûter, nous avions un entrainement qui durait généralement deux heures avec une alternance de basket et de physique. Ensuite, c’était la douche et le souper. La soirée était consacrée aux devoirs ou à la détente avec les autres pensionnaires.
Que t’a apporté ta formation au CFWB ?
Au niveau sportif, cela m’a énormément apporté même si je venais de Belgrade, une bonne école de basket. Il n’y a aucun autre club qui offre autant de facilités que le CFWB. Sur place, nous avions des préparateurs physiques, des coachs basket de qualité, de bonnes infrastructures. On ne peut qu’y évoluer. Les entrainements quotidiens m’ont permis de m’améliorer sur le plan individuel, notamment au niveau du « ball handling », du shoot, de la vision du jeu… Nous étions corrigés quotidiennement donc nous apprenions tous les jours.
Et au niveau humain ?
Au CFWB, nous sommes une famille, que ce soit les filles ou les garçons. De lever au coucher, nous sommes ensemble, le côté humain est donc très présent. Nous apprenons aussi à connaître de nouvelles personnes chaque année et une relation se crée au fur et à mesure avec les éducateurs.
Et concernant l’aspect scolaire ?
Au début, il faut un petit temps d’adaptation pour la plupart car c’est un autre rythme qui engendre de la fatigue. Mais, dans l’ensemble, avec l’aide des éducateurs, des autres joueurs, des profs particuliers aussi parfois, c’est également top.
Selon toi, quelles sont les forces principales du CFWB dans la formation des élites sportives ?
Premièrement, les infrastructures qui permettent, notamment, de pouvoir aller shooter ou aller à la muscu dès que nous le souhaitons. Ensuite, la qualité des différents coachs ainsi que la qualité des différents joueurs du Centre qui permet d’avoir une excellente adversité. Enfin, l’aspect humain avec la création de différents liens d’amitié.
Si tu devais résumer ton passage au CFWB en trois mots, lesquels choisirais-tu ?
Evolution, indépendance et amitié.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de tes quatre années au CFWB ?
Les meilleurs souvenirs ce sont le quotidien, les rencontres avec d’autres personnes avec qui je suis toujours en contact maintenant, les différents délires partagés, les journées de fin d’année, les différents matchs gagnés au buzzer. Que de bons souvenirs.
Quelles sont tes aspirations pour la suite ?
En observant comment la D1 est en train d’évoluer et ayant trouvé un bon boulot qui me plaît vraiment bien, j’ai décidé de continuer de combiner le boulot avec le basket. J’ai signé avec la D2 de Gent pour la prochaine saison, la TDM1 reste un très bon niveau. Ce sont des choix à faire mais, pour ma part et d’autant plus vu la situation, ce fut vite fait et il n’y avait pas photo. Pour la génération future, j’espère que la situation de la D1 belge va s’améliorer d’année en année.
N.B. : Cette interview est le second article d’un partenariat entre Liège & Basketball et l’AWBB. La parution originale est à voir ici. Le premier volet de la série consacré à Giuliano Neri est à lire ici ou ici.