« Un objectif que je m’étais fixé »

Au Palais 12, au terme d’une finale passionnante, Olivier Troisfontaines a remporté son premier trophée chez les « pros ». Entretien.

Oli, c’est ta première victoire en finale de la Coupe. Qu’est-ce cela représente pour toi ?

Cela représente beaucoup car c’est ma première Coupe, mon premier trophée chez les professionnels. Cela fait du bien car c’est un objectif que je m’étais fixé. En plus, la physionomie du match – avec plein de changements de « lead » et après avoir été même menés de huit ou neuf points à quelques minutes de la fin, a sans doute un peu décuplé les sentiments au coup de sifflet final. Nous étions un peu mal barrés mais nous avons su remonter la pente.

Justement, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger: la défense, le rebond offensif, la gestion des moments clés ?

La clé, cela a vraiment été de museler Loubry et Deroover. Lorsque nous avions préparé cette finale, nous avions constaté qu’ils tournaient tous les deux à plus de dix-sept ou dix-huit points de moyenne. Ce sont vraiment eux qui utilisent tous les « ball screens » et qui font tourner l’équipe. Nous avons réussi à les tenir à huit points et quelques assists, donc ce fut un facteur important dans notre victoire. Nous savions aussi que les anneaux étaient beaucoup plus durs au Palais 12 que dans les autres salles et que nous pouvions mettre plus de pression au rebond offensif aussi car leur ligne arrière est moins physique que la nôtre. Et puis, c’est certain qu’avec Djordjevic et Pierre-Antoine, notamment, des joueurs clés qui ont beaucoup d’expérience dans ces matchs-là, nous avons mieux géré la fin de rencontre que Malines. Mais cela se joue quand même sur un lancer-franc raté, ça se joue à peu de choses. Mais, le principal, c’est que nous ayons gagné.

Crédit photo: FIBA