Dans une excellente forme physique, Stéphane Grandry se réjouit d’entamer sa vingtième saison au Haut-Pré et de retrouver tous les petits plaisirs du basketteur amateur. Entretien.
Stéphane, comment vis-tu ce second confinement ?
Je le vis plutôt bien et je dois avouer que le retour du soleil y est pour quelque chose.
Continues-tu d’entretenir la machine en pratiquant une activité physique ?
Non, je n’ai pas continué à faire de sport mais je fais désormais très attention à mon poids. Je ne serai pas le plus lourd de l’équipe à la reprise.
Tu as décidé de poursuivre au Haut-Pré. Etait-ce une décision facile à prendre pour toi ?
La question de poursuivre ou pas au Haut-Pré ne se pose même pas. Ce sera, je pense, ma vingtième saison au club et je ne suis toujours pas rassasié.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?
Simplement de pouvoir remonter sur un terrain le plus rapidement possible et, surtout, de revoir la belle bande de potes que nous avions su créer en si peu de temps la saison passée. Le plus important sera de faire attention aux blessures car je doute que mes coéquipiers aient pris soin de leur silhouette d’Apollon en allant courir trois fois par semaine (rires). Plus sérieusement, je me réjouis de les revoir sur un terrain et de reboire avec eux une ou deux bonnes bières à la cafèt. Je crois que retrouver les petits plaisirs qui manquent à tous les basketteurs sera le premier objectif de tout le monde. Quant à nos objectifs sportifs, nous verrons ce qu’il nous reste dans les pattes ou les mollets – coucou David (rires) – après la préparation et nous les fixerons à ce moment-là.